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Assurance vie : les précautions à prendre
information fournie par Boursorama avec LabSense 12/05/2024 à 08:30

L’assurance vie conforte, d’année en année, sa place de produit d’épargne préféré des Français... En octobre 2023, les cotisations atteignent ainsi 14,7 milliards d’euros, soit un bond de + 26 % par rapport à octobre 2022 ! Pourtant l’offre de contrats est pléthorique, et certains sont nettement moins avantageux que d’autres. Voici quelques pistes permettant d’éviter, autant que faire se peut, les mauvaises surprises.

S’intéresser au taux, oui, mais aux frais aussi !

Épargner n’a d’intérêt que si ... le taux d’intérêt, justement, en vaut la peine ! Il est donc primordial de prendre en compte la manière dont votre assurance vie sera rémunérée. Pour autant, il ne faut pas occulter les frais divers et variés, qui peuvent venir grever cette rémunération. Frais de gestion, frais d’entrée, frais de versements, frais liés au passage d’un véhicule d’investissement à un autre... Tout cela mérite d’être observé à la loupe, car mis bout à bout, tous ces postes peuvent s’avérer coûteux, et venir grignoter une large part de vos intérêts. Pour vous permettre de disposer de quelques références, notons par exemple que le tarif moyen des frais de gestion est de 0,75 % par an sur les fonds en euros, et de 0,9 % sur les unités de compte. Quant au tarif des frais sur versement, comptez une moyenne de 3%. Si votre contrat mentionne des taux supérieurs, regardez-y à deux fois, et faites vous expliquer la raison du surcoût...

Bien étudier l’aspect fiscal

L’assurance vie a largement construit sa popularité sur sa fiscalité réputée attractive. Certes ! Pour autant, là encore, des disparités existent entre les différents types de contrats. Il convient, par exemple, de prendre en compte le fait que les primes versées, si vous êtes âgé de plus de 70 ans, seront assujetties à une fiscalité spécifique. En cas de retrait, vos gains peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu, ou encore votre taux de rendement sera minoré par des prélèvements sociaux. Examinez donc avec soin ces différents aspects avec votre conseiller, avant de signer !

Rédiger avec soin la clause bénéficiaire

Il s’agit là d’un élément essentiel de votre contrat. D’après la Fédération française de l’Assurance, chaque année, des milliers de contrats sont déclarés « en déshérence » (ils représentaient 5,1 milliards en 2018), et sont transférés vers la Caisse de Dépôts et consignations parce que leur capital n’a pas été versé à son terme, à son - ou ses – bénéficiaire(s). Pour éviter que votre contrat rejoigne les rangs de la déshérence, mieux vaut prendre les précautions suivantes : Maintenez- le à jour : pensez à informer votre assureur de tout changement de vie significatif (déménagement, divorce, naissance, etc.), qui peut avoir un impact sur le contenu de la clause bénéficiaire, Veillez à indiquer le plus clairement possible, l’identité du - ou des – bénéficiaire(s) de premier rang, de second rang éventuellement, ainsi que leur ordre de priorité, Enfin, informez votre – ou vos - bénéficiaire(s) de leur statut, afin qu’ils fassent les démarches pour récupérer leur dû à votre décès.

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