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Virginie Efira, Cécile de France, François Damiens… ces acteurs belges qui ont conquis la France
information fournie par Le Particulier pour Conso 19/05/2022 à 12:38

Coup de projecteur sur 5 acteurs qui mènent une belle carrière au cinéma en France crédit photo : Georges Biars

Coup de projecteur sur 5 acteurs qui mènent une belle carrière au cinéma en France crédit photo : Georges Biars

Ils font tellement partie du paysage cinématographique français qu'on en oublie parfois qu'ils sont Belges. On aime leur talent, leur simplicité et leur sens de l'humour. Coup de projecteur sur cinq acteurs du plat pays qui mènent une brillante carrière dans l'Hexagone.

Cécile de France

Capture Instagram @cecile_de_france

Capture Instagram @cecile_de_france

Comme son nom ne l'indique pas, Cécile de France est Belge. Originaire de Namur, elle arrive à Paris à 17 ans avec son rêve de comédienne sous le bras. «J‘étais malheureuse dans cette ville immense se souvient-elle. J'ai gagné ma vie comme jeune fille au pair dans le très chic 16e arrondissement, moi qui étais grunge, m'habillais dans les poubelles et portais les cheveux rouges».

L'actrice raconte avoir eu «un amoureux qui jouait du djembé et faisait la manche» et avoue même avoir été «cracheuse de feu au Quartier latin!» Repérée par Dominique Besnehard, elle se fait connaître avec le personnage d'Isabelle dans L'Auberge espagnole de Cédric Klapisch et rafle deux César. Elle tente l'aventure américaine avec le thriller fantastique Au-delà de Clint Eastwood aux côtés de Matt Damon, avant de revenir dans sa Belgique natale pour Le Gamin au vélo des Frères Dardenne. Du biopic Django au film d'époque Mademoiselle de Jonquières, Cécile de France est à l'aise dans tous les registres. Après Quand j'étais chanteur et Superstar, elle retrouve le réalisateur Xavier Giannoli une troisième fois pour Illusions perdues, adapté du roman de Balzac.

François Damiens

Capture Instagram @fdamiensofficiel

Capture Instagram @fdamiensofficiel

Passionné par les canulars et les sketchs depuis tout petit, François Damiens crée le personnage de «François l'embrouille», aussi vulgaire qu'odieux, pour la télévision belge. Le succès est tel qu'il ne parvient plus à passer incognito dans son pays d'origine! Il tente alors sa chance en France et piège des célébrités avec ses caméras cachées. Parmi ses victimes Franck Dubosc, Bruno Solo ou encore Jamel Debouzze.

On le découvre au cinéma en 2006 dans OSS 117: Le Caire, nid d'espions, où il campe Raymond Pelletier, directeur de la société belgo-égyptienne d'élevage de poulets. Suivront Dikkenek, JCVD, Seuls Two… En 2010, il est nommé pour le César du Meilleur acteur dans un second rôle pour L'Arnacoeur. Il s'illustre dans un registre plus dramatique avec La Délicatesse, Suzanne mais aussi La Famille Bélier et Les Cowboys, qui lui valent deux nouvelles nominations aux César, dans la catégorie Meilleur acteur . En 2018, il passe pour la première fois derrière la caméra pour réaliser Mon Ket.

Virginie Efira

Capture Instagram @efira_virginie

Capture Instagram @efira_virginie

Tout comme son compatriote François Damiens, Virginie Efira a débuté sur le petit écran. Elle officie comme animatrice de 1998 à 2008, en Belgique puis en France, notamment sur M6 avec La Nouvelle Star. Au cinéma, elle enchaîne les comédies romantiques: L'Amour c'est mieux à deux, La Chance de ma vie, 20 ans d'écart.

Sa carrière prend un tournant en 2016 lorsqu'elle se voit confier le rôle-titre dans Victoria de Justine Triet. En parallèle des comédies Le Grand Bain ou Adieu les cons, elle impressionne dans Un Amour impossible de Catherine Corsini, Police d'Anne Fontaine et surtout Benedetta de Paul Verhoeven où elle interprète une religieuse.

L'actrice a obtenu la double nationalité en 2016. Elle raconte avec humour son parcours pour devenir française. «J'ai dû prouver que je parlais français. J'ai eu un entretien […]. J'ai dû parler des régions de France. J'en ai même rajouté des tartines, du genre «oh la Camargue, formidable!» Vient le moment tant attendu de la cérémonie «On nous passe un petit film de bienvenue où on nous dit que c'est chouette d'être Français, mais que nous avons aussi des devoirs. Et après, on a tous chanté la Marseillaise».

Benoît Poelvoorde

«Gamin, allez viens! C'est pour rire gamin!» En 1992, le public découvre Benoît Poelvoorde dans le caustique C'est arrivé près de chez vous. Inspiré de la célèbre émission belge Strip-tease, le long-métrage devient rapidement culte et marque le début d'une carrière prolifique pour l'acteur namurois. Les Randonneurs, Le vélo de Ghislain Lambert, Le Boulet… En 2005, il est nommé aux César pour son interprétation hilarante du sosie de Claude François dans Podium. Coiffé au poteau par Mathieu Amalric, il raconte avec son autodérision légendaire avoir très mal vécu sa défaite. «J‘avais prévu de chanter en remerciant les gens. Tout était prêt! J'ai chialé tellement j'étais sûr de l'avoir» se souvient l'acteur qui, «pris dans la confusion du chagrin», a oublié de retirer le chewing-gum qu'il avait placé à la hâte sous sa chaussure, et ruiné la paire de mocassins prêtée par une marque de luxe. Roi de la comédie (Astérix aux jeux Olympiques, Rien à déclarer, Le Grand Bain), ce pilier du cinéma franco-belge surprend aussi là où on l'attend moins (L'Autre Dumas, Coco avant Chanel, Une histoire d'amour, Trois cœurs).

Yolande Moreau

Originaire de Bruxelles, Yolande Moreau n'a pas toujours rêvé de devenir actrice puisqu'enfant elle voulait être… religieuse. Elle débute devant la caméra de sa compatriote Agnès Varda (Sans toit ni loi, 1985), avant de rejoindre la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeieff avec lesquels elle crée Les Deschiens pour le petit écran. Elle tourne dans Le Bonheur est dans le pré, Les Trois Frères et Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, avant de co-réaliser et de jouer dans Quand la mer monte en 2004 puis le biopic Séraphine en 2008. Seule artiste belge à avoir remporté trois César, elle révèle avoir décliné un rôle dans un film de Martin Scorsese parce qu'elle ne savait pas parler anglais! Comédienne fétiche du duo Kervern/Delépine (Louise Michel, Mammuth, Le Grand Soir, I Feel Good), Yolande Moreau se glisse avec autant de facilité dans la peau d'une goule affamée (La Meute) que dans celle d'une femme battue qui assassine son mari (Où va la nuit).

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