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Zone euro : les taux en ligne de mire
information fournie par Le Revenu 29/04/2022 à 09:10

Christine Lagarde, présidente de la BCE, fait preuve d'un certain optimisme en laissant inchangés les taux directeurs. (© AFP)

Christine Lagarde, présidente de la BCE, fait preuve d'un certain optimisme en laissant inchangés les taux directeurs. (© AFP)

Pour lutter contre l’inflation, la BCE va devoir agir, au risque de pénaliser la croissance.

«J’en perds la voix», a répondu Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), à la rumeur qui la verrait occuper le fauteuil de Jean Castex à Matignon.

Mais les investisseurs, eux, perdent également leur voix devant la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE, alors même que les prix s’envolent dans les dix-neuf pays de la zone euro.

Qu’on en juge : l’inflation a été estimée à 7,5% en rythme annuel, en mars, selon Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Pire, elle atteint 7,6% en Allemagne, 8% en Grèce, 9,3% en Belgique, 9,8% en Espagne et 11,9% aux Pays-Bas !

Message d’alerte du FMI

Or, dans le même temps, et contrairement à la Réserve fédérale américaine qui a déjà durci ses conditions financières et s’apprête de nouveau à le faire début mai, la BCE continue d’opter pour le statu quo. Lors de sa dernière réunion, elle a décidé de laisser à zéro le taux des opérations principales de refinancement, le Refi pour les intimes.

Certes, Christine Lagarde n’occulte pas les tensions inflationnistes. Depuis l’invasion de la Russie en Ukraine, «les prix de l’énergie sont aujourd’hui supérieurs de 45% à leur niveau d’il y a un an, a-t-elle précisé dans sa dernière déclaration de politique monétaire. Les prix des produits alimentaires ont aussi nettement progressé, sous l’effet d’importants coûts

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