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Zelensky à Bruxelles pour réclamer de nouvelles armes et munitions
information fournie par Reuters 09/02/2023 à 11:00

Volodimir Zelensky lors d'une réunion avec le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Scholz à l'Elysée à Paris

Volodimir Zelensky lors d'une réunion avec le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Scholz à l'Elysée à Paris

par Andrew Gray et Gabriela Baczynska

BRUXELLES (Reuters) - Le président ukrainien, Volodimir Zelensky, est arrivé jeudi à Bruxelles, troisième étape d'une tournée express en Europe après Londres et Paris, avec l'objectif de réclamer une nouvelle fois des armes supplémentaires pour son pays et une adhésion accélérée à l'UE.

Volodimir Zelensky a effectué mercredi une visite surprise à Londres, son deuxième voyage à l'étranger depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine il y a près d'un an, après les Etats-Unis en décembre. Il s'est ensuite rendu à Paris, où il s'est entretenu avec le président français, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Olaf Scholz.

Après une nuit passée dans la capitale française, Volodimir Zelensky a décollé vers 09h00 en compagnie d'Emmanuel Macron de la base aérienne de Villacoublay (Essonne) pour rejoindre Bruxelles.

Le président ukrainien a été accueilli au Parlement européen par la présidente de l'institution, Roberta Metsola. Il devait y prononcer une allocution avant une rencontre avec le président du Conseil européen Charles Michel et une série d'entretiens bilatéraux dans le cadre du sommet de l'UE.

Alors que les Occidentaux se sont engagés le mois dernier à livrer des chars à l'Ukraine, les responsables ukrainiens réclament dorénavant des roquettes longue portée et des avions de combat.

"AIDER, RÉSISTER, RÉUSSIR"

La présence de Volodimir Zelensky à Bruxelles "nous permettra de réaffirmer le soutien qui est le nôtre à l'égard de l'Ukraine et du peuple ukrainien comme nous l'avons fait hier soir", a déclaré Emmanuel Macron à son arrivée à Bruxelles.

"Nous sommes prêts comme depuis le début à aider, à résister et réussir pour que les négociations puissent se tenir dans le cadre le plus utile et le plus positif pour l'Ukraine", a-t-il ajouté.

"Il faut regarder ce qui est livrable à court terme. Ce qui correspond aux besoins que les Ukrainiens ont pu détailler. Il ne m'appartient pas ici de les commenter parce que c'est un plan de bataille qui appartient au président de l'Ukraine et qu'il a partagé avec nous de manière stratégique et ce n'est pas quelque chose que je vous dirai", a encore précisé le président français, ajoutant que la question de fournir des avions à Kyiv n'avait pas été abordée la veille.

L'Occident a, pour l'instant, exclu de fournir des avions à Kyiv par crainte d'une escalade avec Moscou.

La Grande-Bretagne a toutefois annoncé mercredi qu'elle souhaitait commencer à former des pilotes de chasse ukrainiens dès que possible.

Selon un responsable ukrainien, Volodimir Zelensky souhaite profiter du sommet européen de Bruxelles pour obtenir de nouvelles livraisons de munitions.

"Il faut que le Conseil européen accélère ses livraisons à l'Ukraine", a expliqué le responsable à la condition de conserver l'anonymat. "Nous avons terriblement besoin de munitions", a-t-il ajouté.

Le président ukrainien devrait également de nouveau appeler les dirigeants de l'UE à entamer rapidement les discussions en vue d'une adhésion de l'Ukraine au bloc.

"Nous sommes persuadés que la décision d'entamer les négociations en vue de l'adhésion (de l'Ukraine à l'UE) peut être prise cette année", a déclaré le responsable.

Bien que certains pays membres de l'UE souhaitent donner à l'Ukraine un signe de bonne volonté, d'autres se montrent plus prudents, soulignant que les pays faisant acte de candidature doivent remplir plusieurs critères, notamment en termes de lutte contre la corruption, avant même le début des négociations.

"L'Ukraine ne peut bénéficier d'un statut spécial par rapport à des pays comme, disons, les Balkans occidentaux, qui ont entamé le processus d'adhésion (à l'UE) et franchissent toutes les étapes", a dit un diplomate européen.

"On ne peut pas dire aux Balkans occidentaux: 'Et bien, pour entrer dans l'UE, il vous faut être en guerre"."

(Reportage Andrew Gray, Gabriela Baczynska, Philip Blenkinsop, Bart Meijer, Charlotte Van Campenhout, Sudip Kar-Gupta; version française Camille Raynaud et Jean-Stéphane Brosse, édité par Kate Entringer et Blandine Hénault)

47 commentaires

  • 11 février 07:55

    sense78 quel argument et manque de discernement, en absence de raisonement contradictoire, vous ecrivez ce genre de foutaise.


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