La France est en vacances, et la Corse est devenue la capitale politique. Dans la touffeur estivale, c'est la droite qui fait l'événement, et à chaque fois à partir de l'île de Beauté. Nicolas Sarkozy a lancé son livre Le Temps des tempêtes » (éd. de l'Observatoire) fin juillet par une grande signature à Ajaccio. Et Xavier Bertrand vient d'adresser depuis Lumio, dans la baie de Calvi, où il a ses habitudes en août, une carte postale diffusée par Corse-Matin visant à secouer une chronique politique assoupie. Fini de bâiller !
Le président des Hauts-de-France prend rivaux et journalistes de court en affirmant ses ambitions : « Je me prépare à l'élection présidentielle. » Il ne l'avait jamais dit aussi nettement. On sentait bien frétiller celui qui, avant l'été, avait durci son discours d'opposant canonnant Emmanuel Macron. Mais on ne pensait pas qu'il sortirait du bois, en l'occurrence du maquis corse, aussi vite.
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Oxygène
Il ne peut guère faire autrement. Question de survie : Xavier Bertrand a besoin de retrouver de l'oxygène politique. En propulsant à Matignon son ancien directeur de cabinet au ministère de la Santé, Jean Castex, sur lequel voici Bertrand contraint à dire tout le bien qu'il pense, sauf à renier cette sincérité qu'il porte en bandoulière,
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