Instaurer un vote par anticipation pour faire baisser l'abstention, c'est l'objectif du gouvernement qui a déposé, mardi 16 février au Sénat, un amendement destiné à autoriser cette procédure électorale pour l'élection présidentielle de 2022. Il serait ainsi possible, dans certains bureaux, de voter via une machine à voter, à une « date fixée par décret, durant la semaine précédant le scrutin ». Déjà adopté par l'Assemblée nationale, cet amendement doit être soumis jeudi en séance publique au Sénat.
L'opposition vent debout
Une initiative soudaine, qui en a surpris plus d'un, et qui n'est certainement pas du goût de tous. Ce mercredi matin, le secrétaire national du PCF a évoqué sur RTL un « amendement qui tombe du ciel ». Il déplore le manque d'information autour de ce texte. « Quand on ne sait rien, il peut y avoir toutes les magouilles possibles derrière, à un an du scrutin présidentiel. Donc je ne dis pas non, je ne dis pas oui, je demande à voir », a déclaré Fabien Roussel.
Le député LR Aurélien Pradié ne comprend lui pas « très bien comment on peut tester une disposition nouvelle électorale sur une élection présidentielle ». « On ne teste pas sur une élection présidentielle, qui est une élection trop importante pour cela », a-t-il souligné sur BFM TV.
Le président du groupe Union centriste au Sénat Hervé Marseille a, lui, fait savoir sur Franceinfo son agacement quant à
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