Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Vote de confiance: "Nous sommes à la bataille pour avoir une majorité le 8 septembre", assure Lombard
information fournie par AFP 26/08/2025 à 10:11

Le ministre français de l'Economie, Eric Lombard, lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris, le 3 juin 2025 ( AFP / Thomas SAMSON )

Le ministre français de l'Economie, Eric Lombard, lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris, le 3 juin 2025 ( AFP / Thomas SAMSON )

Le ministre de l'Economie Eric Lombard a assuré mardi être "à la bataille" pour que le gouvernement emporte une majorité lors du vote de confiance du 8 septembre à l'Assemblée nationale grâce à un travail de "conviction" de l'opposition.

Le ministre a affirmé sur France Inter qu'il n'anticipait "absolument pas" une chute du gouvernement lors de ce vote, en dépit des annonces faites par les principaux partis d'opposition lundi soir, en remarquant que "la vie politique est pleine de surprises": "Nous sommes à la bataille dans un travail de conviction pour avoir cette majorité le 8 septembre", a-t-il déclaré.

Le ministre a observé que le gouvernement avait déjà, "par le dialogue, par la négociation, fait passer le budget" cette année alors que "quand nous avons été nommés le 23 décembre, tout le monde nous disait qu'il n'y aurait pas de majorité" pour cela.

Selon lui, le calendrier de rencontres avec les oppositions pour la préparation du budget 2026, qui était déjà d'actualité avant l'annonce du vote de confiance, "doit être tenu".

M. Lombard a assuré être "très ferme" sur les 44 milliards d'euros d'économies à réaliser en 2026. "Mais sur leur répartition, on peut travailler", a-t-il glissé.

Il est ainsi revenu sur une demande chère au parti socialiste, qui souhaite voir les Français les plus fortunés contribuer davantage. "La part des plus fortunés, de ceux qui sont favorisés par la fortune, l'héritage, doit être évidemment plus forte pour que chacun voie que l'effort est partagé", a affirmé le ministre.

"Nous souhaitons en dialoguer avec l'ensemble des partis représentés au Parlement, et pas seulement le Parti socialiste", a-t-il déclaré.

Interrogé sur le risque de crise financière en cas de rejet du vote de confiance, M. Lombard a tenu un discours mi-inquiétant mi-rassurant.

"La France est un pays extrêmement solide, les finances publiques sont tenues cette année et nous sommes exactement dans les clous de notre trajectoire" pour abaisser le déficit public à 5,4% du PIB cette année, après 5,8% l'an dernier, selon lui.

Mais, toute cette situation inquiétant les marchés, il a aussi "parié que dans les quinze jours qui viennent, nous paierons notre dette plus cher que l'Italie" qui était encore récemment considérée comme "le mauvais élève de l'Union européenne".

"Nous serons vraiment en queue des 27 en Europe, ce qui pour un pays comme la France est un vrai souci. Mais malgré tout, cette dette est soutenable, les refinancements se passent bien", a-t-il commenté.

Interrogé enfin sur le risque que le Fonds monétaire international (FMI) finisse par devoir prendre les rênes financières du pays, le ministre a indiqué "que c'est un risque que nous souhaitons éviter, que nous devons éviter. "Mais je ne peux pas vous dire que le risque n'existe pas", a-t-il conclu.

9 commentaires

  • 11:19

    Ils feraient mieux de nous proposer quelque chose de décent et de plus juste plutôt que de nous faire la morale et nous donner des leçons. Où sont les efforts du côté de nos dirigeants politiques, où sont les efforts de l'état pour diminuer la dette ? 44 milliards d'économie (en grande majorité des taxes et impôts supplémentaires) et pourtant ils prévoient de dépenser 29 milliards de plus en 2026 qu'en 2025. Ils se moquent de nous comme d'habitude.


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

Pages les plus populaires