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Vers une hausse du passe Navigo ? "Pas le bon moment", "on peut discuter de soutien"... le gouvernement répond à Valérie Pécresse
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/11/2022 à 10:15

( AFP / BERTRAND GUAY )

( AFP / BERTRAND GUAY )

Face à la flambée des prix de l'énergie, la région Ile-de-France étudie la possibilité d'une hausse du passe Navigo à 90 euros, le gouvernement a répondu à Valérie Pécresse, présidente de région, ce lundi 28 novembre, dans les médias.

L'inflation va-t-elle également toucher de plein fouet les transports en commun franciliens ? La région Ile-de-France étudie la possibilité d'une hausse du passe Navigo à 90 euros et appelle le gouvernement à faire augmenter la contribution des entreprises pour éviter ce scénario, selon des documents consultés dimanche par l'AFP.

Ce lundi 28 novembre, la députée des Yvelines et présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Aurore Bergé, lui a répondu. "Je ne comprends pas, l'Etat a déjà versé 2 milliards d'euros. L'ensemble des Français a déjà contribué pour la Région Île-de-France après le covid", a-t-elle souligné.

"Madame Pécresse et madame Hidalgo ont fait campagne en disant qu'il n'y aurait, dans un cas, pas d'impôt supplémentaire pour les Parisiens, dans l'autre cas, pas d'augmentation du prix du passe Navigo. Résultat : elles veulent toujours plus de compétences, de décentralisation, mais à la fin, elles se retournent toujours vers l'Etat quand elles n'arrivent pas à boucler leur budget de fonctionnement. C'est à elles de prendre les décisions qui s'imposent pour boucler le budget, mais ce ne sont pas les entreprises qui doivent payer, ni les Franciliens", a conclu Aurore Bergé.

"Une discussion est encore en cours"

Selon, Clément Beaune, ministre des Transports, "on peut discuter de soutien et d'aide à la région Ile-de-France" pour "éviter" une hausse trop importante du passe Navigo, a-t-il affirmé sur RMC ce lundi, assurant qu'"une discussion est encore en cours".

Une hausse du passe Navigo, "ce n'est pas le bon moment" , a rappelé le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran sur France Inter. "Les Français font face à l'inflation et ceux qui prennent les transports en commun sont les Français qui travaillent, qui font partie de ces classes moyennes que le gouvernement veut accompagner. Ce ne serait pas une bonne nouvelle", a-t-il réagi.

Un "contexte inédit"

Face aux difficultés financières de l'autorité régionale des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM), sa présidente LR Valérie Pécresse avait un temps agité la menace d'un abonnement mensuel à 100 euros, contre 75,20 euros aujourd'hui, puis dit espérer 80 euros.

Une délibération tarifaire doit être soumise le 7 décembre au conseil d'IDFM. "Le blocage du gouvernement dessine la voie d'un passe Navigo à 90 euros", ce qui serait "socialement inacceptable", écrit Valérie Pécresse dans une lettre aux administrateurs de la structure, datée du 25 novembre. Elle y évoque "un contexte inédit d’envolée des coûts de fonctionnement des transports franciliens, liée à la crise énergétique".

950 millions d'euros de surcoûts en 2023 ?

Une autre piste prévoit une augmentation à 80,80 euros si le Parlement vote une hausse de la contribution des entreprises - qui financent aujourd'hui la moitié des transports franciliens -, via un amendement au projet de loi de finances (PLF), mais le gouvernement s'y oppose.

Mercredi, cette proposition a été rejetée par les sénateurs. Le gouvernement y était également opposé. Valérie Précesse a évalué à 950 millions d'euros les surcoûts d'exploitation des transports franciliens en 2023 en raison de l'explosion prévisible des tarifs de l'électricité.

2 commentaires

  • 28 novembre 10:30

    Ainisi le doublement du ptix de l'electricite poyr les oetits commerces et les entreprises en 2023 aura des repercutions profondes sur l'ensemble des prix de quasiment tous les produits du quotidien et les services. CQFD. Cette inflation artificielle est politique. Le surplus de recette sert à financer la guerre en Ukraine.


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