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«Vaccinodromes», le mot tabou devenu tendance
information fournie par Le Point 24/03/2021 à 12:25

« Tout se fait à l'arrache ! » Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, ne masque pas sa colère. « Nous avions six mois, entre juillet et janvier, pour nous préparer à la vaccination, lance-t-il, on aurait pu préorganiser les centres de vaccination si les agences régionales de santé (ARS) nous avaient fait confiance. Et nous aurions tous été plus efficaces. Les ARS n'avaient pas besoin d'attendre les ordres d'en haut pour passer à l'action. On n'a pas pris la mesure de ce qui allait se passer. » Dans la préfecture vendéenne, le centre de vaccination passe de 750 à 1 700 mètres carrés, 12 boxes supplémentaires vont être créés, ainsi que 10 lignes Doctolib pour les prises de rendez-vous… Coût à la charge de la municipalité : 53 500 euros par mois. « Sur plusieurs mois, cela représente une charge importante », soupire le maire de cette commune de près de 55 000 habitants. Et on attend les doses… « Le seul sujet, c'est la disponibilité des vaccins, souligne Luc Bouard. La vaccination sera réussie si elle est multicanal, à savoir que les médecins de ville, les pompiers, les pharmaciens, les dentistes, les vétérinaires peuvent s'y mettre. »

Face aux retards dans la campagne de vaccination, le gouvernement a fini par lancer la mise en place de « vaccinodromes » – le mot était tabou jusque-là – ou de « mégacentres », comme l'a proposé début mars le ministre de la Santé, Olivier Véran. Un

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