Alors que la campagne de vaccination française est actuellement ralentie par des retards de livraison de la part de Pfizer et BioNTech, le gouvernement commence à hausser le ton. Invité par Europe 1 ce vendredi, Clément Beaune, le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, a invité les deux laboratoires à tenir leurs promesses. « On a signé, nous Européens, des contrats avec ces laboratoires. Ces contrats sont obligatoires […] Il peut y avoir des pénalités ou des sanctions » en cas de non-respect des engagements, a-t-il assuré, tout en affirmant que les livraisons retrouveront leur rythme normal à partir de lundi 25 janvier.
Covid-19 : la troisième vague met l'unité des 27 à l'épreuveVendredi dernier, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, s'était entretenue avec le président de Pfizer au sujet des délais de livraison, explique Clément Beaune sur Europe 1. Un plan a depuis été mis en place afin de respecter, à partir du 25 janvier, le calendrier de livraisons à l'Union européenne qui était initialement prévu. Le secrétaire d'État a par ailleurs indiqué que des recours en justice contre les laboratoires n'étaient pas envisagés. « Le but n'est pas de faire un procès qui va durer deux ans, mais d'avoir les livraisons de doses maintenant. C'est pour ça que c'est plus utile d'avoir mis la pression sur Pfizer pour que les doses arrivent », a-t-il ajouté.
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