Le patron de la SNCF constate : « Face à l'avion et à la voiture, qui représente à elle seule encore 85 % des déplacements quotidiens en France, et avant l'arrivée de nouveaux opérateurs ferroviaires, nous devons impérativement créer les conditions qui permettront aux Français et aux Européens de choisir, en toute liberté et parce qu'ils s'y retrouvent, les trains SNCF. » Jean-Pierre Farandou, PDG du Groupe SNCF, a donc donné une feuille de route à ses équipes leur demandant de « remettre le client au centre de nos préoccupations ». En 2019, la société ferroviaire transportait 115 millions de voyageurs sur le réseau intérieur (150 millions avec l'international). Elle vise 200 millions en 2030, presque le double de 2019 en passant par 20 millions de plus dès l'an prochain. Ce transport de masse avec des économies d'échelle conséquentes devrait permettre de pratiquer des tarifs sinon à la baisse, du moins maîtrisés. Avec une certaine hypocrisie, la direction rappelle que la dernière augmentation des billets date de 2015. C'est faire fi du « yield management » , cette technique qui consiste à augmenter le tarif des places à mesure que le train se remplit. Certes, le premier prix affiché du billet n'a pas augmenté, mais comme il n'y en a pas ou peu à la vente, le voyageur paye finalement plus cher.
SNCF : plafonner le prix des billets de TGV ? C'est déjà le cas
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