En quelques semaines, Léon Bressler et Xavier Niel ont réussi à faire chavirer Christophe Cuvillier, l'actuel numéro 1 d'Unibail-Rodamco-Westfield (URW). Les deux hommes d'affaires sont parvenus à bloquer l'augmentation de capital défendue depuis la rentrée par le dirigeant du géant des centres commerciaux. Cette opération aurait eu pour effet de diluer la participation des actionnaires, ce qui n'était pas du goût du duo.
L'annonce du rejet a été faite avant même l'ouverture, mardi 10 novembre, de l'assemblée générale d'actionnaires, le scrutin ayant été clos la veille. La proposition, qui prévoyait une augmentation de capital de 3,5 milliards d'euros, n'a en effet rallié que 61,62 % des votes, soit en dessous des deux tiers requis.
Lire aussi Unibail, la dernière guerre du CAC 40
Léon Bressler, ancien boss d'Unibail de 1992 à 2006, actuellement à la tête du fonds Aermont, et Xavier Niel, fondateur d'Iliad, détiennent un peu plus de 5 % du capital à travers un véhicule d'investissement commun. Depuis mi-octobre, ils mènent une campagne à forte résonance médiatique pour critiquer le plan de relance imaginé par Christophe Cuvillier, aux manettes d'une entreprise qui subit de plein fouet la crise sanitaire. Plombé par la pandémie et les restrictions gouvernementales qui en découlent, Unibail a enregistré une perte nette de 5,45 milliards d'euros sur les trois premiers trimestres de cette
...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer