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"Un grave problème démocratique" : les syndicats s'indignent du silence de Macron sur les retraites
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/03/2023 à 14:38

Malgré les protestations, la Première ministre Elisabeth Borne a renvoyé l'intersyndicale au bureau d'Olivier Dussopt, dont la porte est "toujours ouverte".

Emmanuel Macron, le 7 mars 2023, à Paris ( AFP / JULIEN DE ROSA )

Emmanuel Macron, le 7 mars 2023, à Paris ( AFP / JULIEN DE ROSA )

Deux jours après la nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, les huit principaux syndicats français et cinq organisations de jeunesse ont écrit jeudi 9 mars au président de la République pour lui demander une rencontre, voyant dans le silence de l'exécutif face au mouvement social un "grave problème démocratique".

Une "absence de réponse" qui ne passe pas

Au soir d'une mobilisation record mardi, les syndicats avaient annoncé dans leur communiqué leur intention d'écrire au président de la République. Rappelant les "puissantes manifestations" organisées à six reprises depuis le 19 janvier, les auteurs du courrier soulignent que "ces mobilisations massives, partout en France et dans tous les secteurs professionnels du privé et du public, ont reçu le soutien constant de la population française".

"Et pourtant vous et votre gouvernement restez silencieux devant l'expression de ce puissant mouvement social. P our nos organisations, cette absence de réponse constitue un grave problème démocratique, il conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive", écrivent-ils, reprenant les termes de leur communiqué. "Dans l'urgence de ce moment, et la gravité de ses conséquences, les organisations syndicales constituant l'intersyndicale expriment, ensemble, la demande de vous rencontrer", poursuivent-ils.

Graphique expliquant la procédure de l'article 47-1 de la Constitution utilisé par le gouvernement pour soumettre son projet de réforme des retraites ( AFP /  )

Graphique expliquant la procédure de l'article 47-1 de la Constitution utilisé par le gouvernement pour soumettre son projet de réforme des retraites ( AFP / )

Mais l'exécutif a déjà opposé une fin de non recevoir à la demande des syndicats d'être reçus à l'Elysée. La Première ministre Elisabeth Borne leur a répondu mercredi en affirmant devant le Sénat que la porte du ministre du Travail Olivier Dussopt était "toujours ouverte".

29 commentaires

  • 12 mars 13:55

    On marche sur la tête, mais non on est bien en France. Comment peut on supporter cet état du fait de gens minoritaires dans le pays qui ne représentent qu'eux mêmes, soit un taux de syndiqués de 10 % au public et de 8 % au privé et se permettent de poser des ultimatums au gouvernement et au Président, qui malgré les oppositions et leurs justifications à été élu à la majorité des suffrages selon la Constitution de la 5e République.


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