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Un gouvernement remanié à la marge, entrée des sarkozystes Dati et Vautrin
information fournie par Reuters 11/01/2024 à 21:28

Rachida Dati prononce un discours à son siège de campagne à Paris

Rachida Dati prononce un discours à son siège de campagne à Paris

L'Elysée a dévoilé jeudi la liste des ministres clés du gouvernement du nouveau Premier ministre Gabriel Attal, marquée par le maintien des piliers de l'exécutif sortant et une droitisation des effectifs, avec l'entrée des sarkozystes Rachida Dati (Culture) et Catherine Vautrin (Travail et Santé).

Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy et maire (Les Républicains) du 7e arrondissement de Paris, réputée pour son franc parler et un fort tempérament, et Catherine Vautrin, ancienne ministre de Jacques Chirac pressentie pour remplacer Jean Castex à Matignon en 2022, renforcent les rangs des transfuges de droite de la Macronie, dont le cap conservateur se confirme.

Bruno Le Maire demeure ainsi à l'Economie et aux Finances - poste qu'il occupe depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017 - et récupère aussi le portefeuille de la Transition énergétique, au détriment d'Agnès Pannier-Runacher. Gérald Darmanin reste à l'Intérieur et Sébastien Lecornu à la tête du ministère des Armées. Par ailleurs, l'ancien avocat Eric Dupond-Moretti conserve le portefeuille de la Justice.

Rachida Dati succède au ministère de la Culture à Rima Abdul Malak, située sur l'aile gauche et dont les prises de position, contre Gérard Depardieu notamment, ont irrité le chef de l'Etat, de même que ses réserves à l'égard de la loi immigration. Dans la foulée de l'annonce de l'Elysée, Eric Ciotti a dit exclure Rachida Dati du parti Les Républicains.

Sylvie Retailleau, issue de la gauche, conserve le portefeuille de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Le centriste Marc Fesneau est maintenu à l'Agriculture. Christophe Béchu reste au ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires.

Catherine Vautrin, qui fut ministre de la Cohésion sociale sous Jacques Chirac, hérite du ministère du Travail, où elle prend la succession d'Olivier Dussopt fragilisé par les remous liés à la réforme des retraites, ainsi que du ministère de la Santé, en remplacement d'Agnès Firmin-Le Bodo, visée par une enquête judiciaire pour avoir reçu des cadeaux illicites lorsqu'elle était pharmacienne.

DES MACRONISTES PRENNENT DU GALON

Au Quai d'Orsay, Catherine Colonna est remplacée par Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance et ancien conseiller d'Emmanuel Macron à Bercy puis à l'Elysée. Celui-ci a été préféré à Amélie de Montchalin, autre macroniste de la première heure, qui était pressentie pour revenir au gouvernement après l'avoir quitté à la suite de sa défaite aux élections législatives de 2022.

Figure montante de la Macronie, Amélie Oudéa-Castera, chargée jusqu'à présent des Sports, obtient un ministère élargi à l'Education nationale.

Gabriel Attal, qui a dirigé le ministère de l'Education nationale pendant six mois, a toutefois précisé mardi, lors de la passation de pouvoirs à Matignon, vouloir "emmener" avec lui la cause de l'école et en faire la "priorité absolue" de son action.

Jusqu'alors secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel, Prisca Thévenot est promue. Cette élue Renaissance réputée proche de Gabriel Attal devient la nouvelle porte-parole du gouvernement, remplaçant Olivier Véran dont le futur rôle n'est pas encore décidé, selon son entourage.

L'ensemble des postes de ministres délégués et secrétaires d'Etat seront annoncés ultérieurement.

Un conseil des ministres est programmé vendredi à 11h00.

L'équipe dirigée par le plus jeune Premier ministre de la Ve République, mais qui ne frappe pas par son renouvellement, sera chargée de mettre en oeuvre le "nouveau cap" et le nouveau souffle qu'Emmanuel Macron entend donner à son deuxième quinquennat, après une année 2023 bousculée par la réforme contestée des retraites et la loi controversée sur l'immigration.

"Je veux de l'action, de l'action, de l'action, des résultats, des résultats, des résultats (...)", a déclaré Gabriel Attal lors d'un entretien au Journal de 20h00 sur TF1, promettant un "certain nombre" d'annonces gouvernementales "dans les prochains jours".

En nommant Gabriel Attal à Matignon, Emmanuel Macron a dégainé ce qu'il espère être une carte maîtresse pour "régénérer" son mandat et contrer le Rassemblement national, haut placé dans les sondages à cinq mois des élections européennes. La "droitisation" du nouveau gouvernement paraît répondre à cet objectif.

Dans l'entourage du chef de l'Etat, on met en avant un "élargissement de la majorité", avec les arrivées de Catherine Vautrin et de Rachida Dati, et d'une "équipe resserrée (...) pour agir plus vite et plus fort".

VOIR AUSSI:

ENCADRE-La composition du nouveau gouvernement de Gabriel Attal

ANALYSE-Macron se prépare au combat, le soldat Attal à ses côtés

(Reportage Blandine Hénault, Jean-Stéphane Brosse et Elizabeth Pineau, édité par Jean Terzian)

4 commentaires

  • 12 janvier 08:49

    D'amour propre il n'en ont jamais eût, et n'en auront jamais d'autre que le $.
    Même dans les locaux de la spa il y à plus d' harmonie.
    On va bien se marrer lorsque le minet de 3 ans ordonnera à son ex, ou à la serpillère ou à DM .
    Pour le BLM donc il aura à nouveau tous les moyens de l'état à sa disposition pour pouvoir rédiger ses romans de Q.....!
    Le GVT Français un vrai lupanar .


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