Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Un débat Macron-Le Pen ? Edouard Philippe dit sa surprise face à une idée pas "nécessaire"
information fournie par Boursorama avec Media Services 27/05/2024 à 12:53

Dans la foulée de l'échange télévisé entre le Premier Gabriel Attal et Jordan Bardella Emmanuel Macron a relancé l'idée d'un débat avec Marine Le Pen, alors que la campagne des élections européennes bat son plein.

( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

"Je ne sais pas si c'est nécessaire". Interrogé sur l'hypothèse d'un débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen avant les élections européennes, idée relancée par le chef de l'État, l'ancien Premier ministre du président de la République a dit sa surprise face à la proposition présidentielle, établissant un distingo avec l'échange entre l'actuel chef du gouvernement Gabriel Attal et le chef de file du RN Jordan Bardella.

"Permettez moi de faire une différence"

"Débattre, dans une démocratie, c'est bien", a répondu M. Philippe sur LCI , qui l'interrogeait d'abord sur l'opportunité du débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella qui s'est tenu jeudi soir sur France 2. "Que le Premier ministre, qui est le chef de la majorité (...) discute, débatte avec le chef d'un parti politique, ça ne me paraît pas scandaleux, et même assez normal", a-t-il développé.

Quid d'un débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ? "Permettez-moi de faire une différence", a poursuivi le maire du Havre. "Que le chef de l'État (...) explique que, dans un cadre par ailleurs électoral, il se propose de débattre avec une personnalité, qui d'ailleurs n'est pas chef de parti (...), c'est plus surprenant", a ajouté Édouard Philippe. "Je ne sais pas si c'est nécessaire, c'est un peu plus surprenant", a-t-il dit. "Je ne suis pas sûr que j'aurais imaginé spontanément que ce serait une bonne idée". Mais "c'est une idée du président, voilà. Il a le droit de vouloir débattre", a-t-il conclu.

Quelle coalition?

Dans un entretien au Parisien paru samedi, Emmanuel Macron a relancé l'idée d'un débat avec Marine Le Pen. "Si on pense que c'est une élection où se joue une partie du destin de la France, ce que je crois, il faut débattre. La balle est dans son camp", a dit le chef de l'État.

Mme Le Pen a réagi en répétant être disposée à débattre à condition que M. Macron "tire les conséquences" de son entrée "dans l'arène électorale" et qu'il "mette sur la table sa démission ou la dissolution de l'Assemblée". Une condition rejetée dans la foulée par Emmanuel Macron. "Il faut aller sur les enjeux européens. Pas rester caché. Et c'est pas une élection qui doit changer la Constitution", a-t-il lancé samedi, au micro de BFMTV .

Par ailleurs, interrogé sur l'hypothèse, qui circule jusqu'au sein du gouvernement, d'une coalition avec Les Républicains (LR), Édouard Philippe a répondu: "ça, c'est le Premier ministre qui est le chef de la majorité. Est-ce qu'il veut s'approcher des LR ? Est-ce qu'il a une chance de réussir à construire quelque chose ?" "J'ai dit en 2022 après les élections législatives, immédiatement après les élections législatives, que dans n'importe quelle démocratie dans le monde, la majorité relative se serait tournée vers le parti le plus proche d'elle, susceptible de pouvoir lui apporter la majorité pour créer une coalition", a-t-il rappelé. "Je l'ai dit, en 2022, je n'ai pas changé d'avis". Mais "en 2024, ça me semble beaucoup plus difficile qu'en 2022".

5 commentaires

  • 27 mai 14:49

    Meme l’ex communicant d’AREVA( son seul fait de gloire) critique mactron
    c’est dire l( incompetence du nain qui nous dirige


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

  • Manifestation du 1er-Mai à Paris, le 1er mai 2025 ( AFP / Ian LANGSDON )
    information fournie par AFP 01.05.2025 22:04 

    Entre 157.000 et 300.000 personnes ont défilé jeudi, en France à l'occasion des cortèges du 1er-mai rattrapés par les menaces sur l'emploi chez ArcelorMittal, les inquiétudes pour la paix mais aussi les querelles politiques à gauche avec à Paris, des militants ... Lire la suite

  • Des manifestants et des membres de syndicats agitent des drapeaux nationaux et syndicaux devant le gouvernement lors d'un rassemblement à Belgrade, le 1er mai 2025 ( AFP / OLIVER BUNIC )
    information fournie par AFP 01.05.2025 21:40 

    Des milliers de personnes ont manifesté jeudi en Serbie à l'appel des étudiants et de syndicats unis dans une rare action commune, six mois après un accident mortel dans une gare dans le nord du pays qui a catalysé un immense mouvement de contestation contre la ... Lire la suite

  • Côte d'Ivoire: Abidjan débaptise des axes routiers aux noms français
    information fournie par AFP Video 01.05.2025 21:12 

    Abidjan débaptise des axes routiers faisant référence à la France, ancienne puissance coloniale. Ainsi, le boulevard Valéry Giscard d'Estaing devient le boulevard Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d'Ivoire.

  • Les menaces sur l'emploi et sur la paix au coeur des cortèges du 1er-Mai
    information fournie par AFP Video 01.05.2025 21:12 

    Menaces sur l'emploi mais aussi inquiétudes pour la paix et la stabilité dans le monde: des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour le 1er-Mai, avec quelques tensions notamment à Paris, Nantes et Lyon.