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Ukraine: La pression russe ne faiblit pas à Marioupol, intenses bombardements dans la région de Louhansk
information fournie par Reuters23/04/2022 à 15:19

UKRAINE: LA PRESSION RUSSE NE FAIBLIT PAS À MARIOUPOL, INTENSES BOMBARDEMENTS DANS LA RÉGION DE LOUHANSK

UKRAINE: LA PRESSION RUSSE NE FAIBLIT PAS À MARIOUPOL, INTENSES BOMBARDEMENTS DANS LA RÉGION DE LOUHANSK

par Pavel Polityuk

KYIV/MARIOUPOL, Ukraine (Reuters) - Les forces russes ont repris samedi l’assaut visant les derniers éléments ukrainiens retranchés dans le site métallurgique d’Azovstal, à Marioupol, au surlendemain de l’annonce par Moscou de sa victoire dans la ville portuaire, ont déclaré des responsables locaux.

Plus longue bataille depuis le lancement de l’offensive en Ukraine, le siège de Marioupol, doit permettre, en cas de victoire russe, de relier la région du Donbass à la Crimée, la péninsule annexée en 2014 par Moscou.

Après quasiment deux mois de siège et de bombardements, le président russe a déclaré jeudi que la ville portuaire des rives de la mer d'Azov avait été "libérée", bien que plusieurs centaines de combattants ukrainiens restent retranchés dans l'aciérie d'Azovstal.

Vladimir Poutine a donné l'ordre à son armée de renoncer à un assaut contre ce vaste complexe industriel, doté d'un important réseau d'abris et de tunnels souterrains, et de lui imposer à la place un siège parfaitement hermétique.

"Je considère que l'assaut envisagé sur la zone industrielle n'est pas nécessaire", a-t-il ajouté. "Il n'y a aucun besoin de descendre dans ces catacombes et de ramper sous terre à travers ces bâtiments industriels (...). Bouclez ce site industriel afin que même une mouche ne puisse pas passer."

L'Ukraine, qui dément que toute la ville de Marioupol soit tombée aux mains des Russes, a interprété cette décision comme un aveu d'impuissance tout en continuant de réclamer la mise en place de couloirs d'évacuation sûrs pour les civils pris au piège des combats, estimés à 120.000 par le président Volodimir Zelensky.

Selon Oleksiy Arestovych, un conseiller de la présidence ukrainienne, les forces ukrainiennes retranchées dans le complexe industriel tiennent, "même si la situation est difficile", et elles préparent des contre-attaques.

Dans la région orientale de Louhansk, l’armée russe a intensifié les bombardements et les forces ukrainiennes ont été contraintes de quitter certaines de leurs positions pour éviter d’être anéanties.

"Cela n’a rien d’agréable de quitter nos positions, mais cela n’a rien de catastrophique, a dit le gouverneur Serhiy Gaidai.

Des bombardements ont également été signalés à Kharkiv, dans le nord-ouest du Donbass, où deux personnes ont été tuées et 19 autres blessées, et à Odessa.

La Russie avait justifié fin février le lancement de la guerre en Ukraine - qu'elle décrit comme une "opération militaire spéciale" - par la nécessité de démilitariser et de "dénazifier" son voisin, ainsi que de protéger les populations russophones de l'est du pays d'un "génocide".

(Reportage Pavel Polityuk, avec Maria Starkova, Natalia Zinets et d'autres journalistes de Reuters; version française Nicolas Delame)

7 commentaires

  • 24 avril09:15

    Macron va parler à Poutine.Poutine à déjà peur.


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