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Ukraine, Gaza, mer Rouge...: Le "premier risque" économique dans le monde est "géopolitique", estime Bruno Le Maire
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/01/2024 à 14:13

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire à Paris le 8 janvier 2024. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire à Paris le 8 janvier 2024. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Selon le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, "la mondialisation est devenue largement politique" après avoir été "purement économique".

Ukraine, Proche-Orient, mer Rouge, Taïwan... Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avertit ce lundi 8 janvier : le "premier risque" économique dans le monde est "géopolitique". Il met ainsi en avant "le retour de la guerre dans le monde et sur le territoire européen".

Près de deux ans après le début de l'invasion russe en Ukraine, le Proche-Orient voit se multiplier les zones de tension, dont un regain d'inquiétude en mer Rouge ces dernières semaines dans un contexte encore très tendu entre Israël et le Hamas. "Un embrasement du Proche-Orient, une insécurité croissante dans le trafic de la mer Rouge, un incident dans le détroit de Taïwan remettraient en cause la stabilité internationale et affecteraient durablement le commerce mondial", a alerté le dirigeant en présentant ses voeux aux acteurs économiques.

Depuis la mi-décembre, la plupart des grosses compagnies maritimes internationales ont décidé de dérouter leur navire pour éviter le passage par le canal de Suez, par lequel transite habituellement 12% du commerce mondial, en raison d'attaques de rebelles Houtis en mer Rouge, en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza. Les vaisseaux contournent désormais l'Afrique en passant par le cap de Bonne Espérance, ce qui rallonge le voyage entre l'Asie et l'Europe et fait déjà augmenter les tarifs pour couvrir les frais liés à ce détour.

"La mondialisation ne sera plus jamais comme avant"

Ces nouveaux défis succèdent à la pandémie de Covid-19 et à la crise inflationniste exacerbée par l'invasion russe en Ukraine qui ont profondément bouleversé les chaînes de production et d'approvisionnement dans le monde. "Pendant longtemps, nous avons trop insisté sur les bénéfices de la mondialisation", avait ainsi reconnu la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva, dans un entretien en novembre au journal Le Monde, mettant en avant les "chocs" en série et leurs effets sur les chaînes d'approvisionnement. "La mondialisation ne sera plus jamais comme avant", a estimé ce lundi Bruno Le Maire, rappelant qu'"elle est devenue largement politique" après avoir été "purement économique".

Conséquence de tous ces bouleversements et de la confrontation économique croissante entre les Etats-Unis et la Chine, le commerce mondial devrait dans les dix prochaines années croître moins vite que le PIB mondial, a anticipé ce lundi dans une étude le Boston Consulting Group (BCG), "un revirement majeur par rapport à la tendance observée depuis la fin de la guerre froide". Il devrait aussi bénéficier à certains acteurs plutôt qu'à d'autres, à l'instar de l'Asie du Sud-Est qui devrait tirer son épingle du jeu, d'après cette étude.

1 commentaire

  • 08 janvier 18:46

    ah j'espère que ce nul dégage avec le gouvernement de Born


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