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Trois grandes réalisatrices de cinéma
information fournie par Le Particulier pour Conso 11/06/2021 à 08:30

Contre-plongée dans l’univers de trois réalisatrices à succès crédit photo : Shutterstock

Contre-plongée dans l’univers de trois réalisatrices à succès crédit photo : Shutterstock

Dans le septième art, les femmes ont réussi à concurrencer les hommes en tant qu’actrices. Toutefois, quand il s’agit de la réalisation, la partie semble plus difficile. Si les hommes se taillent encore la part du lion, certaines réalisatrices arrivent à imposer leur univers et à séduire le public. En voici trois qui font leur cinéma à merveille.

Jane Campion, la seule femme Palme d’or à Cannes

Depuis sa création en 1946, le Festival de Cannes a vu une seule femme remporter la Palme d’or. Il s’agit de Jane Campion pour La Leçon de piano . Toutefois, c’est en 1986, pour Peel , que la cinéaste s’est fait remarquer pour la première fois et a été déjà récompensée par la Palme d’or du court-métrage. En 1989, Jane Campion réalise son premier long-métrage, Sweetie , et impose son univers fait d’histoires de femmes au caractère bien trempé et de passions tumultueuses.

Quatre ans plus tard, en 1993, elle devient célèbre dans le monde entier avec son film emblématique dans lequel jouent Anna Paquin, Holly Hunter et Harvey Keitel. La Leçon de piano remporte de nombreux prix dont la Palme d’or, l’ Oscar du meilleur scénario original et le César du meilleur film étranger. En 1996, la réalisatrice adapte le roman d’Henry James, Portrait de femme avec Nicole Kidman et John Malkovich. En 2013, elle délaisse le grand écran pour la réalisation d’une mini-série intitulée Top of the Lake , l’enquête d’une policière néo-zélandaise sur la disparition d’une adolescente enceinte. Vingt ans après La Leçon de piano , Jane Campion fait de nouveau appel à Holly Hunter pour jouer cette fois le rôle d’une gourelle «New Age».

En 2014, la réalisatrice à succès est choisie pour succéder à Steven Spielberg en tant que présidente du jury de la 67e édition du Festival de Cannes. En 2017, elle donne une suite à Top of the Lake avec China girl où elle offre à Nicole Kidman un rôle de mère au foyer qui délaisse son mari pour devenir lesbienne. Jane Campion sait se faire rare et a définitivement choisi la qualité et non la quantité.

Sofia Coppola, le cinéma dans le sang

Sofia Coppola est tombée dans le cinéma quand elle était toute petite. À un an seulement, en 1972, elle fait ses débuts sur grand écran dans le film de son père, Le Parrain . C’est ainsi que pour Sofia le cinéma sera toujours une histoire de famille. En 1999, dans son premier long-métrage, Virgin Suicides qui sera un succès immédiat, elle dépeint des rapports familiaux compliqués. En 2010, son film Somewhere décrit les liens entre un père et sa fille. En 2013, dans Bling Ring, des adolescents s’unissent comme frères et sœurs pour commettre des crimes.

Très tôt Sofia Coppola a su créer un style, mélange de glamour, d’esthétisme sulfureux et de romantisme cru. En 2003, avec son second long métrage Lost in Translation , la jeune femme est devenue une star. Tourné en 27 jours avec un budget de 4 millions de dollars, le film a remporté plus de 120 millions de dollars à l’international et a permis à la réalisatrice de recevoir l’Oscar du meilleur scénario original. En 2006, Sofia impose définitivement son style transformant Marie-Antoinette en icône de la pop-culture. Robes vaporeuses et un peu trop courtes pour l’époque, paire de converses roses et bande-son contemporaine, la réalisatrice s’amuse et fait de la reine une héroïne branchée et charismatique. À l’automne 2020, à 49 ans, Sofia Coppola a prouvé qu’elle pouvait se renouveler en offrant une pépite visible sur Apple TV. On the Rocks est une comédie new-yorkaise inspirée de l’univers de Woody Allen avec la touche girly de la réalisatrice.

Agnès Jaoui, une réalisatrice engagée et drôle

Née en 1964, Agnès Jaoui a le parcours d’une élève brillante et aurait pu devenir psychothérapeute, comme sa mère, si elle n’avait pas été attirée par la carrière artistique. À 20 ans, elle choisit le théâtre et décide de suivre les cours d’art dramatique sous la houlette de Patrice Chéreau et Pierre Romans. En 1987, alors que la jeune comédienne tient plusieurs petits rôles dans différentes pièces de théâtre, elle fait une rencontre déterminante avec Jean-Pierre Bacri . Très complices, les deux comédiens vont rapidement travailler ensemble. En 1991, ils écrivent à quatre mains leur première pièce, Cuisine et dépendances , adaptée au cinéma dès l’année suivante et récompensée par un Molière. Le duo continue donc d’écrire des scénarios et à tourner des films en tant que comédiens. En 2000, alors actrice à succès, Agnès Jaoui se lance un nouveau défi et passe à la réalisation avec son premier film, Le Goût des autres . C’est une réussite totale puisque le film obtient le César du meilleur film et rassemble plus de 4 millions de spectateurs dans les salles. Elle réalisera quatre autres films, tous écrits avec Jean-Pierre Bacri. Dans chacun d’entre eux, on découvre leur univers, mélange d’engagement, d’humour et de sensibilité à fleur de peau. Si Jean-Pierre Bacri manque terriblement au cinéma français, on ne peut espérer qu’une chose, c’est qu’Agnès Jaoui continue à tracer sa route derrière la caméra pour nous offrir un de ses bijoux tout en finesse.

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