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"Trêve" des contrôleurs aériens : Bertrand s'inquiète de "rançons" versées par le gouvernement aux grévistes
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/09/2023 à 12:19

Face aux risques de perturbations qui pèsent sur les Jeux olympiques, L'ancien ministre réclame un pas suppleméntaire, plaidant pour passer du service minimum à une loi sur un "service garanti", inspirée de la législation en vigueur en Italie.

Xavier Bertrand, à Paris, le 17 juin 2023 ( AFP / Ludovic MARIN )

Xavier Bertrand, à Paris, le 17 juin 2023 ( AFP / Ludovic MARIN )

Le gouvernement a "payé une rançon" aux contrôleurs aériens afin d'obtenir de leur syndicat majoritaire une "trêve" jusqu'aux Jeux olympiques de 2024, a déclaré jeudi 14 septembre le président des Hauts de France Xavier Bertrand, pour qui il faut s'attendre à "la même chose à la RATP (...) et à la SNCF".

Le syndicat SNCTA (60% des voix chez les contrôleurs) a acté mardi le principe d'une "trêve olympique" avec la Direction générale de l'aviation civile, levant son préavis de grève pour vendredi.

"Il va falloir payer cette rançon"

"On ne sait pas ce qui a été dit et je vais vous dire une chose: (le ministre des Transports) a payé une rançon", a expliqué M. Bertrand sur CNews et Europe 1 . Il a demandé à Clément Beaune "de révéler ce qu'il y a dans cet accord qui aujourd'hui est totalement secret", a-t-il ajouté, accusant le ministre de "dilapider l'argent des contribuables". Selon lui, d'autres syndicats "sont en train de se préparer pour, à la veille des Jeux olympiques, demander un maximum d'avancées pour eux".

"Dans les mois qui viennent, ce qui s'est passé avec les contrôleurs aériens se passera pour la RATP, pour la SNCF et on va essayer de nous dire: 'si vous voulez que les Jeux olympiques se passent bien, il va falloir payer cette rançon", a-t-il prédit, défendant le principe d'une loi sur le "service garanti", interdisant la grève lors de grands événements nationaux, y compris le bac. Rappelant que le droit de grève "est constitutionnel", il a argué qu'il existait dans la Constitution "un équilibre entre le droit de grève et la liberté de mouvement".

L'accord signé mardi entre le SNCTA et la DGAC prévoit "une augmentation indemnitaire", "un engagement d'une trêve olympique jusqu'en septembre 2024" et le principe de nouvelles discussions salariales à cette échéance, a assuré à l'AFP un des secrétaires nationaux du syndicat sous couvert d'anonymat.

11 commentaires

  • 15 septembre 19:06

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