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Transition énergétique : "60 à 70 milliards d'euros supplémentaires par an" sont nécessaires, selon Bruno Le Maire
information fournie par Boursorama avec Media Services 30/01/2023 à 09:58

Bruno Le Maire le 23 janvier à Paris. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Bruno Le Maire le 23 janvier à Paris. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Début janvier, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait indiqué vouloir faire de la France "la première nation" industrielle verte d'Europe.

La transition énergétique, un projet indispensable, mais onéreux. Selon le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une interview au Journal du Dimanche (JDD) le 29 janvier, "60 à 70 milliards d'euros supplémentaires par an" sont nécessaires. Il a appelé les collectivités et les acteurs privés à participer à l'effort financier, estimant que "l'Etat peut en porter une partie mais pas la totalité" et qu'il devait jouer le rôle de "levier de l'investissement privé". "C'est tout l'objet du projet de loi que je présenterai en mai", a indiqué le ministre.

Début janvier, lors de ses voeux aux acteurs économiques, le locataire de Bercy avait indiqué vouloir faire de la France "la première nation" industrielle verte d'Europe, par le biais d'un futur projet de loi accélérant la création de nouveaux sites industriels et incitant à la décarbonation. Interrogé par le JDD sur les objectifs de réindustrialisation et décarbonation, Bruno Le Maire a souligné qu'il y avait eu des "investissements massifs (...) déjà engagés avec France 2030, comme le plan hydrogène, la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires, des usines de batteries électriques, notamment dans le Nord".

Samedi, le président Emmanuel Macron avait admis dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux que la France devait "doubler" son "taux d'effort" pour réduire ses émissions de carbone si elle voulait atteindre ses objectifs en 2030. "Aujourd'hui, on n'y est pas. Et si on ne change pas les choses, on n'y arrivera pas", a-t-il affirmé, en traçant un calendrier - de février à juin - des échéances à respecter par secteur d'activité (transports, agriculture...), deux jours après avoir réuni un discret "conseil de planification écologique" à l'Élysée.

11 commentaires

  • 30 janvier 10:50

    Les français savent que notre pays représente environ 1% des activités polluantes du globe, donc l'abaissement de 10 ou 20 % des dégagements français du CO2 n'ont aucune influence sur le "climat". Où iront les 60 000 000 000 euros ?


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