Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Téléphones, appareils électriques... : le "bonus réparation" de l'Etat fait-il flamber les prix des réparateurs?
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/05/2023 à 11:09

La CLCV craint "une probable hausse significative" du prix moyen des réparations, dans de premières observations dressées trois mois après la mise en place du coup de pouce du gouvernement.

(illustration) ( AFP / NICOLAS TUCAT )

(illustration) ( AFP / NICOLAS TUCAT )

La réparation des appareils électriques et électroniques a connu "une probable hausse de prix significative" depuis l'instauration d'un "coup de pouce" de l'Etat destiné à inciter les consommateurs à faire réparer ces équipements, redoute l'association de consommateurs CLCV, mercredi 10 mai.

Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV), chargé par des éco-organismes de constituer un observatoire du fonds réparation lancé mi-décembre, publie un premier bilan des trois premiers mois du dispositif.

"Il est encore trop tôt pour dresser une conclusion générale, et il faut rester prudent quant à l’interprétation des données", insiste l'organisme.

A ce stade, le bonus à la réparation, qui va de 10 à 45 euros selon l'appareil réparé, a été en moyenne de 24 euros, et a permis de réduire le prix de la facture de 22%. CLCV observe aussi une forte augmentation de son utilisation, entre le démarrage du bonus et mars.

Le prix moyen de la réparation en nette hausse

Il est difficile de comparer parfaitement avant et après le bonus, car les chiffres de l'Ademe, utilisés pour la comparaison, se basaient sur des estimations d'experts (quand les prix de l’observatoire sont les prix réels, issus d'un vaste volume de réparations).

Pour autant sur les deux catégories de produits les plus réparés, il apparaît désormais un prix moyen de réparation de 164 euros pour un lave-vaisselle contre 125 euros selon l’Ademe, et 146 euros pour un sèche-linge contre 119 euros selon l’Ademe: "même en intégrant une marge d’erreur, il est probable que le prix de ces réparations ait connu une inflation significative", note l'association.

L’évolution des prix de la réparation sera affinée dans les prochains observatoires, ajoute-t-elle.

CLCV pointe en outre le maillage encore insuffisant et inégal des magasins labélisés sur le territoire.

A la mi-mars, plus de 1.200 magasins étaient labélisés "Quali Répar" (sur quelque 30.000 sites de réparation recensés en France par l'Ademe). Plusieurs départements du nord ont 50 magasins labélisés, quand d’autres n’en ont pas, comme la Creuse et la Lozère.

Les écrans cassés encore exclus du dispositif

En avril, le gouvernement avait critiqué la lenteur de ce démarrage, promettant de relever le montant des aides et menaçant les grandes enseignes de les contraindre à rejoindre le réseau.

Le "bonus réparation" a été créé par la loi pour allonger la durée de vie des équipements. A ce jour, quelque 20.000 réparations ont profité de ce bonus, financé par les "éco-contributions" incluses dans le prix de tous les appareils. Alors que la demande concerne souvent des téléphones portables, CLCV soutient une prise en charge de la réparation des écrans cassés, encore exclus.

8 commentaires

  • 11 mai 16:23

    Hey les cocos, et le déficit de la balance commerciale, vous y avez pensé ?
    Inciter à réparer son smartphone pour doubler sa durée de vie, c'est deux fois moins d'import !
    et deux fois plus d'activités de service !
    Avec peu d'argent finalement ...


Signaler le commentaire

Fermer