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Taxe sur les billets d'avion : la ministre du Tourisme favorable à sa suppression mais fustige la riposte de Ryanair
information fournie par Boursorama avec Media Services 31/07/2025 à 09:56

La ministre du Tourisme Nathalie Delattre à Paris le 13 mars 2025. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

La ministre du Tourisme Nathalie Delattre à Paris le 13 mars 2025. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le gouvernement a alourdi taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA) pour l'année budgétaire 2025, escomptant 800 millions d'euros de recettes supplémentaires.

Oui à la suppression de la taxe, non à la riposte de Ryanair. Ce jeudi 31 juillet, la ministre française du Tourisme Nathalie Delattre s'est dit favorable à la suppression de la taxe aérienne, tout en estimant néanmoins que la compagnie Ryanair faisait preuve d'opportunisme en invoquant cette taxe pour supprimer trois dessertes régionales pour l'hiver 2025 en France.

"Je suis aux côtés du ministre (des Transports) Philippe Tabarot pour défendre cette option de supprimer cette taxe", a déclaré la ministre sur TF1. "Il n'en reste pas moins que Ryanair a un plan de suppression depuis un moment et profite parfois de ce type d'effet pour réduire la voilure", a-t-elle ajouté.

La taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA) en vigueur en France est passée à 7,4 euros contre 2,63 euros auparavant pour les vols intérieurs ou vers l'Europe. Le gouvernement l'a alourdie pour l'année budgétaire 2025, escomptant 800 millions d'euros de recettes supplémentaires. La compagnie irlandaise Ryanair a annoncé mercredi, en riposte à l'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, "l'arrêt de ses activités" pour l'hiver 2025 sur les aéroports de Strasbourg (est), de Bergerac et de Brive (sud-ouest), d'où elle desservait l'Écosse ou le Portugal. La compagnie avait déjà quitté Vatry (est) au printemps.

Le ministre chargé des Transports veut "une pause"

"Il y a un problème avec cette taxe", a déclaré Nathalie Delattre, reconnaissant que "sur le low cost cela peut se comprendre encore plus : quand vous faites un aller-retour, 15 euros sur un low cost ca peut faire une différence". "Cette taxe est de nature à ralentir le trafic aérien", a-t-elle dit.

En mars, le ministre chargé des Transports Philippe Tabarot s'était dit à titre personnel "réservé" à l'idée d'inscrire cette hausse dans la durée. Il souhaite "une pause" dans la taxation du secteur aérien, au moment où le gouvernement prépare ses arbitrages pour le budget 2026.

8 commentaires

  • 31 juillet 17:37

    Bonjour. C'est juste un essai pour la censure de Bourso.... A voir.


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