
Tant de bonnes raisons d'aimer la Ligue 1
Trois mois après l'épilogue de sa dernière saison, la Ligue 1 revient ce week-end en même temps que nos petites habitudes, nos repères et notre excitation. Et cela ne changera jamais, enfin on l'espère.
C’est toujours le même frisson, la même excitation et la même joie intense au moment de retrouver, au cœur de l’été, le feuilleton qui nous suit depuis le début de notre vie, ou presque. Rien ne vaut l’insouciance des premiers matchs, dans la lumière du soleil et dans l’espoir que cette saison peut être la bonne pour notre club adoré ou tout simplement pour le football français. La Ligue 1 est de retour, ce vendredi soir avec Rennes-OM, quasiment trois mois tout pile après qu’on l’a quittée, soit une éternité quand on vit au rythme du championnat de France et de ses péripéties. On a eu le temps d’y penser et de s’impatienter, les pieds dans le sable ou la tête dans les montagnes ; de tirer des plans sur la comète et de se dire, au fond, qu’on finit toujours par revenir à ce premier amour qui est un morceau de notre enfance et de notre existence.
Les clubs, les dirigeants et les décideurs ont pourtant beaucoup fait, ces dernières années, pour éloigner le championnat français de sa base populaire et de ses principaux fidèles, à force d’être davantage préoccupés par les marchés internationaux et d’enchaîner les fiascos sur les droits TV. Ils ont tout mis en œuvre, avec leur arrogance et leur déconnexion, pour la rendre invisible, et il faut admettre qu’elle l’aura été un peu moins, visible, ces derniers temps et la saison dernière avec l’échec DAZN. Il est beaucoup trop tôt pour savoir si l’énième nouvelle ère impulsée par le lancement de Ligue 1+, la plateforme de la LFP et des clubs, sera vraiment celle du renouveau, mais il n’est jamais trop tard pour rappeler que la cuvée 2024-2025 a vu les stades du pays battre des records d’affluences (8,55 millions de spectateurs cumulés dans les stades, avec un taux remplissage moyen de 86,7%), malgré les trop nombreux déplacements limités ou interdits. La flamme est loin d’être éteinte et elle ne pourra jamais vraiment s’éteindre tant que ceux qui font vivre notre foot, c’est-à-dire en grande partie les supporters, auront le feu qui brûle en eux.…
Par Clément Gavard pour SOFOOT.com
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