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Soudan-Les FSR se disent prêtes à des négociations avec l'armée
information fournie par Reuters 02/01/2024 à 18:03

Les Forces de soutien rapide (FSR) soudanaises, unités paramilitaires en guerre depuis neuf mois contre les troupes régulières, se sont déclarées ouvertes, mardi, à un cessez-le-feu immédiat et sans condition via des négociations avec l'armée dans une "déclaration d'Addis-Abeba" cosignée avec la Coalition Taqadum des forces civiles démocratiques.

Présent dans la capitale éthiopienne, le chef des FSR, Mohamed Hamdan Dagalo, connu sous le nom de Hemedti, a invité l'armée à signer elle aussi le document, qui pourrait selon lui constituer la base de pourparlers de paix et d'un règlement politique.

"Nous avons invité le commandement des forces armées. Nous attendons, nous espérons qu'ils répondront de manière positive à notre invitation", a déclaré quant à lui Abdalla Hamdok, chef de file de la Coalition Taqadum et ancien Premier ministre renversé par l'armée et les FSR dans un coup d'Etat en octobre 2021.

Les FSR et l'armée régulière sont entrées en conflit à la mi-avril 2023 et les tentatives de médiation des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite pour un arrêt des hostilités n'ont pas abouti.

Cette déclaration d'Addis-Abeba représente à ce jour l'engagement le plus concret des FSR en faveur d'une cessation des combats, même si de précédents accords censés protéger la population civile sont restés lettre morte.

La déclaration prévoit également le retour dans leurs foyers de millions de déplacés et l'intégration des civils dans le processus de paix.

"Si l'armée venait avec le même document, je le signerais immédiatement", a affirmé Hamdan Dagalo.

Les FSR ont donné un large écho au retour des forces de l'ordre et à la réapparition de marchés dans certaines zones sous leur contrôle même si les habitants accusent les soldats de pillages et parfois d'exécutions sommaires de civils.

Ces derniers jours, les échanges de tirs d'artillerie entre les deux camps se sont intensifiés à Khartoum, la capitale.

(Dawit Endeshaw à Addis-Abeba, Nafisa Eltahir au Caire, Khalid Abdelaziz à Dubaï; Jean-Stéphane Brosse pour la version française, édité par Kate Entringer)

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