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"Situation dramatique" des finances publiques : la France "emprunte le même chemin que la Grèce", s'alarme Eric Ciotti
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/03/2024 à 08:49

Eric Ciotti à Paris, le 19 mars 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Eric Ciotti à Paris, le 19 mars 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le patron des Républicains Eric Ciotti s'attend notamment à ce que les agences de notation dégradent "vraisemblablement" dans les prochaines semaines la note de la France, prévient-il dans une interview aux Echos publiée mardi 19 mars.

Eric Ciotti, très à charge contre l'exécutif. Dans une interview au journal Les Echos mise en ligne mardi 19 mars, le patron des Républicains dénonce la "situation dramatique" des finances publiques françaises et prévient que le pays "emprunte le même chemin que la Grèce".

"L'heure de vérité est arrivée : nous empruntons le même chemin que la Grèce", assure le député des Alpes-Maritimes, qui s'attend à ce que les agences de notation dégradent "vraisemblablement" dans les prochaines semaines la note du pays. "Cette gestion calamiteuse des finances publiques doit être censurée", prévient Eric Ciotti qui accuse Emmanuel Macron d'avoir ajouté "900 milliards d’euros de dette supplémentaires" depuis son arrivée au pouvoir en 2017, avec une charge de la dette qu'il chiffre à "57 milliards d’euros en 2024". Le président de LR, qui a fait du redressement des finances publiques l'un des chevaux de bataille de son parti pour les européennes de juin, accuse de ce "bilan désastreux" à la fois le chef de l'Etat et son ministre des Finances Bruno Le Maire, dont il assure "qu'il restera dans l’histoire comme celui qui, à lui tout seul, aura accumulé 1.000 milliards d’euros de dette".

Eric Ciotti regrette que le gouvernement n'ait pas retenu les propositions présentées par son parti dans un contre-budget dévoilé en octobre, qui préconisait 25 milliards d'euros d'économies notamment sur le chômage et plus de 10 milliards de baisses d'impôts pour les ménages et les entreprises. "Ce n’est plus aux Français de payer le train de vie excessif du gouvernement", déplore-t-il. Début mars, Bruno Le Maire a prévenu que le déficit public français déraperait "significativement au-delà des 4,9%" du PIB initialement attendus en 2023, en raison de moindres rentrées fiscales. Le ministre avait annoncé en février 10 milliards d'euros d'économies et la baisse de la prévision de croissance pour 2024 de 1,4% à 1% du PIB.

24 commentaires

  • 20 mars 15:25

    Quand on donne des retraites a des gens qui ont 120 ans en Algerie, ce n'est pas etonnant que la situation va empiree


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