
( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / BRANDON BELL )
Le géant pétrolier britannique Shell a publié jeudi pour le premier semestre un bénéfice net meilleur qu'attendu mais en baisse, du fait de marges et de prix "plus faibles" au cours d'une période marquée par une diminution des prix du pétrole et du gaz.
Le bénéfice net part du groupe a reculé de 23% sur un an au premier , à 8,38 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires en baisse de presque 9%, à 136,6 milliards de dollars, a-t-il annoncé dans un communiqué.
Si le contexte macroéconomique était "moins favorable", Shell a fait preuve d'une "solide performance opérationnelle", a assuré son directeur général Wael Sawan, mettant aussi en avant "3,9 milliards de dollars de réductions de coûts structurels depuis 2022". Il annonce un nouveau programme de rachat d'actions de 3,5 milliards de dollars.
Pour le seul deuxième trimestre, Shell dit avoir vu son bénéfice net progresser très légèrement sur un an, à 3,6 milliards de dollars. Le résultat trimestriel ajusté (hors éléments exceptionnels notamment), très scruté par les marchés, a fondu d'un tiers à 4,26 milliards de dollars, mais il est au-dessus des attentes des analystes.
Shell avait prévenu début juillet, dans une note au marché, que ses ventes de pétrole et de gaz seraient nettement moins bonnes au deuxième trimestre comparé aux trois premiers mois de l'année.
Les prix du pétrole ont baissé au début du deuxième trimestre en raison des inquiétudes qui planent sur l'économie mondiale, alimentées notamment par la guerre commerciale à l'initiative du président américain Donald Trump. Ils ont bondi fin juin en raison d'une guerre de douze jours entre Iran et Israël, avant de redescendre un peu.
Shell avait vu son bénéfice net annuel reculer de 17% en 2024, plombé déjà par la baisse des marges et des prix.
Le groupe avait annoncé en mars l'extension d'un programme de réductions de coûts, qui doit lui permettre d'économiser 5 à 7 milliards de dollars d'ici 2028 par rapport à 2022.
Shell a démenti en juin être en pourparlers pour acquérir son compatriote et rival BP, après des informations du Wall Street Journal évoquant l'ouverture de "discussions préliminaires" - une rumeur, toujours démentie jusqu'ici, qui revient régulièrement.
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