« Un beau gâchis », juge Jean-Luc Candelon depuis sa retraite dans la campagne gersoise. Dirigeant historique de Scopelec, coopérative ouvrière spécialisée dans le câblage électrique fondée en 1973 à Revel (Haute-Garonne), cet ancien footballeur amateur d'un bon niveau viendra, à 67 ans, jouer les prolongations jeudi 8 décembre au tribunal de commerce de Lyon. La petite entreprise, où ce sportif a gravi tous les échelons, s'est hissée en première division. Scopelec revendiquait jusqu'à 3 500 salariés et le titre de « plus grande coopérative de France » avant de perdre un important marché de raccordement à la fibre optique pour le compte de l'opérateur téléphonique Orange en 2021. Un trou de 40 % dans son chiffre d'affaires.
Les comptes ont plongé dans le rouge, les premières charrettes de licenciements n'ont pas réussi à endiguer l'hémorragie financière et l'une des filiales de l'entreprise, basée du côté de Saint-Étienne (Loire), est menacée de liquidation judiciaire. La faillite de Setelen menace par effet de cascade les 65 sites répartis sur tout le territoire de Scopelec, qui a grandi par croissance externe en rachetant des concurrents. La coopérative de Revel risque à son tour d'être avalée par plus gros qu'elle, ou d'être vendue « à la découpe ». Six offres de reprise ont été déposées au tribunal de commerce lyonnais.
« Embarquer le personnel »« On serait plus rassurés si ça
... Source LePoint.fr
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