(.)
par Simon Lewis
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio se rendait samedi en Israël dans un contexte de tensions avec les autres alliés des États-Unis au Moyen-Orient après les frappes israéliennes menées contre des dirigeants du Hamas au Qatar.
S'adressant aux journalistes avant son départ, Marco Rubio a réaffirmé que le président Donald Trump n'était pas satisfait de ces frappes.
Il a affirmé que les relations des États-Unis avec Israël ne seraient pas affectées et dit souhaiter discuter avec les Israéliens de la manière dont les frappes pourraient affecter le souhait de Donald Trump de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.
"Ce qui s'est passé, s'est passé", a-t-il dit. "Nous allons les rencontrer. Nous allons parler de ce que l'avenir nous réserve".
"Il reste 48 otages qui méritent d'être libérés immédiatement, d'un seul coup. Et il y a encore du pain sur la planche, une fois que tout cela sera terminé, pour reconstruire Gaza de manière à offrir aux gens la qualité de vie qu'ils souhaitent tous", a-t-il ajouté.
Après sa visite en Israël, Rubio doit se joindre à la visite prévue de Donald Trump au Royaume-Uni la semaine prochaine.
L'offensive israélienne dans la bande de Gaza, qui dure depuis près de deux ans, a tué plus de 64.000 personnes dans l'enclave palestinienne, selon les autorités locales.
Elle a été provoquée par l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël, qui a fait 1.200 morts et permis la capture de 251 otages, selon un bilan israélien. Le groupe islamiste palestinien détient toujours 48 otages.
Le Qatar fait office de médiateur dans le conflit aux côtés des Etats-Unis, dont il constitue un allié précieux dans la région. La monarchie du Golfe abrite la principale base militaire américaine au Proche-Orient.
Le Qatar héberge également le bureau politique du Hamas, dont les responsables ont été visés par des frappes israéliennes mardi à Doha.
Le voyage de Marco Rubio en Israël intervient avant des réunions de haut niveau qui se tiendront aux Nations unies à New York à la fin du mois et au cours desquelles des pays comme la France devraient reconnaître officiellement le statut d'État palestinien.
(Rédigé par Simon Lewis, avec la contribution de David Brunnstrom et Jason Lange ; version française Blandine Hénault)
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer