Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

COP27-La création d'un fonds d'indemnisation pour les pays pauvres en question
information fournie par Reuters 06/11/2022 à 09:58

(Retrait du terme "mandataires" §4)

par Gloria Dickie

SHARM EL-SHEIKH, ÉGYPTE, 6 novembre (Reuters) - La 27e édition de la conférence annuelle des Nations unies sur le climat, la COP27, s'ouvre dimanche à Sharm El Sheikh, en Égypte, sur fond d'appel à la création d'un mécanisme pour que les pays riches indemnisent les pays pauvres, plus vulnérables au changement climatique.

Une grande partie des discussions de la COP27 devrait concerner les pertes et dégâts causés par le réchauffement climatique et donc la possibilité de créer un fonds alimenté par les pays riches pour indemniser les pays pauvres fortement impactés par le dérèglement climatique, qui portent peu de responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre.

Les diplomates débuteront la conférence annuelle longue de deux semaines en approuvant son ordre du jour, lors de la séance plénière d'ouverture.

Tous les regards seront tournés vers les nations les plus riches pour savoir si elles acceptent que la question des compensations figure officiellement à l'agenda des discussions. Plus de 130 pays devraient faire pression pour aller dans ce sens.

Lors de la COP26 l'année dernière à Glasgow, les pays riches ont bloqué une proposition pour créer un organe de financement des pertes et dégâts liés au réchauffement climatique, préférant prolonger de trois ans le dialogue sur ce sujet.

Cette question figure actuellement à l'ordre du jour provisoire. Les décideurs politiques décideront aujourd'hui s'ils l'inscrivent à l'ordre du jour officiel.

"J'ai bon espoir qu'elle sera inscrite à l'ordre du jour", a déclaré à Reuters Matthew Samuda, secrétaire d'Etat au ministère jamaïcain de la Croissance économique.

"Il y a eu un assouplissement des positions de nombreuses nations qui, il y a un an ou deux, n'auraient pas été disposées à la soutenir", a-t-il ajouté.

D'autres ont exprimé leurs inquiétudes quant à d'éventuelles réticences.

"Nous savons que les Européens nous soutiennent", a déclaré Saleemul Huq, directeur du Centre international pour le changement climatique et le développement.

"Maintenant, nous devons voir si les États-Unis vont bloquer de leur côté ou non", a-t-il ajouté.

(Reportage de Gloria Dickie, Version française Caroline Pailliez)

2 commentaires

  • 06 novembre 13:32

    La 1ere chose à faire est déjà de limiter le nombre des naissances ! On est trop nombreux sur terre ! Si l'on en croit les chercheurs, la naissance d'un enfant équivaut à 58,6 tonnes de gaz à effet de serre en moyenne par an. Et en plus il y aura plus de nourriture pour tous.


Signaler le commentaire

Fermer