Il a été pendant des années le collaborateur et fidèle bras droit de Philippe Séguin à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui premier vice-président du Sénat, ce fin connaisseur des cénacles de la droite observe avec un tempérament de sénateur les guerres de tranchées en vue de la présidentielle. Soutien affiché de Valérie Pécresse, l’ancien secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement de 2007 à 2009 espère simplement qu’une primaire tranchera le nœud gordien de la présidentielle tout en ménageant les susceptibilités : « Si nous allions à l’élection divisés, nos électeurs ne nous le pardonneraient pas », prévient-il à l’heure où les candidatures se multiplient.
Engagé pour le général de Gaulle dès l’âge de 16 ans, ce politique à l’ancienne, né à Casablanca, admirateur de Charles Pasqua, sourit à l’évocation du social-gaullisme revendiqué par nombre de candidats. « Être gaulliste, c’est déjà être social, bon sang ! », rappelle l’agrégé d’histoire, sûr de sa droite et de ses valeurs pour 2022. « Nous n’avons pas à nous définir par rapport aux autres. Ce sont les autres qui devraient se définir par rapport à nous ! »
Le Point : Vous avez plaidé en juin dernier pour une « accélération » du calendrier à droite. Nous sommes presque en septembre et la droite se cherche
...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer