Le magot de toutes les convoitises. L'Agirc-Arrco, la caisse de retraite complémentaire du privé, a des réserves de 68 milliards d'euros et, selon elle, cette situation pourrait durer encore plusieurs décennies. Sauf que, comme le souligne La Dépêche , les différents partis ont une idée bien à eux de quoi faire de cet argent. Les syndicats et le patronat doivent entrer en négociation de septembre à novembre 2023 pour parler des « orientations stratégiques » du dispositif et de l'évolution des pensions. Des négociations d'une grande importance : plus de 13 millions de retraités sont concernés par ces accords.
Et chacun y va de son inquiétude, voire de son coup de pression. À commencer par les patrons qui s'émeuvent des intentions de l'État. Éric Chevée, vice-président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPEM), avertit : l'Agirc-Arrco doit garder « la règle d'or imposant de disposer de réserves représentant six mois de pensions à une échéance de quinze ans ». Selon certains employeurs, le gouvernement voudrait utiliser une partie de cet argent pour financer des dépenses provoquées par la réforme des retraites.
Du côté des syndicats, deux revendications sont posées sur la table. D'un côté, certains syndicats veulent une revalorisation des pensions complémentaires via la valeur du point de l'Agirc-Arrco, qui fluctue tous les ans selon plusieurs critères. Les
... Source LePoint.fr
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer