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Retraites : après l'échec du "conclave", le PS brandit la menace de la censure si François Bayrou ne donne pas le dernier mot au Parlement
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/06/2025 à 13:08

La question de la censure ne fait pas l'unanimité au PS. le patron des sénateurs socialiste s'est par exemple interrogé sur l'opportunité de provoquer une nouvelle "crise".

Olivier Faure à Paris, le 19 juin 2025. ( AFP / EMMA DA SILVA )

Olivier Faure à Paris, le 19 juin 2025. ( AFP / EMMA DA SILVA )

Alors que les partenaires sociaux n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur les modification à apporter à la réforme contestée des retraites, le dernier mot doit revenir au Parlement, comment François Bayrou l'avait promis, a exigé mardi 24 juin le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. Le Parti socialiste "ira vers la censure" du gouvernement, a-t-il prévenu.

"François Bayrou s'était engagé par écrit à ce que le Parlement ait le dernier mot . Si le Parlement n'est pas saisi, si nous n'avons pas la possibilité de déposer des amendements qui permettraient de définir quelles seraient les conditions d'un retour à l'équilibre en échange d'un retour à 62 ans, effectivement, nous irons vers la censure", a déclaré Olivier Faure sur BFMTV/RMC .

Le conclave était le fruit d' un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s'était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement.

"Une nouvelle crise institutionnelle ?"

En répétant que "s'il n'y avait pas d'accord, on en resterait à la réforme Borne", François Bayrou "a tout simplement donné un droit de veto au Medef , qu'il a utilisé cette nuit", a accusé le socialiste.

Dans une tentative de la dernière chance de surmonter les blocages, François Bayrou reçoit les partenaires sociaux mardi . Mais, même si cette ultime démarche devait aboutir, "en tout état de cause, le Parlement doit avoir le dernier mot", a répété Olivier Faure.

"Nous avons tendu la main une première fois (à François Bayrou). Il n'y aura pas de deuxième fois", a-t-il assuré.

La question d'une censure du gouvernement ne fait cependant pas l'unanimité au PS. "Très honnêtement, est-ce que ce pays, dans le contexte international qui est le nôtre, a besoin d'une nouvelle crise sociale, a besoin d'une nouvelle crise institutionnelle ?", s'est ainsi interrogé le chef du groupe socialiste au Sénat Patrick Kanner.

4 commentaires

  • 16:41

    Quelle hointe ces socialistes, ils ne representent plus personne. Il se prend pour qui ce monsieur? Je voudrais lui rappeler le nombres de voies a la derniere presidentiel. ILs leur restent des elus car u
    ils se sont alliés a des islamistes, des anti francve, HONTE à eux. Ils ne sont plus francais.


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