
En Europe, l'inflation atteint 3% et elle dépasse 5% aux États-Unis. (© DR)
Face à l’envolée des indices des prix, les banques centrales vont devoir changer de cap. De quoi inquiéter les investisseurs.
Faut-il s’inquiéter du retour de l’inflation, autrement dit, d’une hausse continue du niveau général des prix comme disent les économistes ?
Certes, nous sommes encore loin de vivre une situation comparable à celle de l’hyperinflation des années vingt en Allemagne ou de la flambée des prix après les chocs pétroliers des années soixante-dix. Mais la question commence à tarauder les investisseurs, surpris par les embardées des indices des prix un peu partout dans le monde.
Au Royaume-Uni, l’inflation a accéléré à 3,2% en août contre une anticipation de 2,9%. Du jamais vu depuis 1997.
Aux États-Unis, l’indice des prix à la consommation est ressorti à 5,3%. En ôtant les biens alimentaires et l’énergie, deux catégories très volatiles, l’indice s’élève tout de même à 4%. Quant aux prix à la production, ils ont grimpé de 8,3%.
En Europe, l’indice harmonisé affiche 3% au compteur avec (3,4% en Allemagne et 2,4% en France).
DivisionFace à ce constat alarmant, les opérateurs de marchés sont divisés en deux camps.
D’un côté, ceux qui pensent comme les banquiers centraux que le phénomène de hausse des prix est temporaire et donc non inflationniste.
De l’autre, ceux qui redoutent une situation plus durable en raison de changements structurels à l’œuvre dans la société. À commencer par le creusement des inégalités,
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