
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau lors d'une cérémonie marquant le 81e anniversaire de la libération de Paris, le 26 août 2025 à la préfecture de police à Paris ( AFP / Xavier GALIANA )
Le ministre de l'Intérieur et président de LR Bruno Retailleau a appelé mardi à "la résistance contre la fatalité", estimant qu'il y avait "un risque que la France se défasse" dans "ce monde en voie de liquéfaction avancée".
Au lendemain de la décision de François Bayrou de demander le 8 septembre la confiance de l'Assemblée nationale, Bruno Retailleau a saisi l'occasion d'un discours pour la 81e anniversaire de la libération de Paris à la préfecture de police pour brosser à grands traits la situation du pays, qu'il juge dramatique.
"Certes 2025 n'est pas 1944, et rien ne serait plus vain que de vouloir dresser de faux parallèles entre les époques", a-t-il dit, "mais nous vivons à nouveau des temps tragiques".

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau lors d'une cérémonie marquant le 81e anniversaire de la libération de Paris, le 26 août 2025 à la préfecture de police à Paris ( AFP / Xavier GALIANA )
"Et dans ces temps, le risque n'est plus que la France soit défaite mais qu'elle se défasse", a poursuivi le ministre.
A ses yeux, le pays est "confronté à l'hydre islamiste qui corrompt les esprits", à "la pieuvre du narcotrafic qui étend son emprise sur tous les territoires de la République", à "l'antisémitisme" et "à la violence désinhibée d'une société ensauvagée, décivilisée".
Le ministre et président de LR a appelé la police "à tenir bon". "Dans ce monde en voie de liquéfaction avancée, vous incarnez la solidité des murs porteurs de notre idéal républicain, d'un idéal de dévouement contre la tentation du chacun pour soi".

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau (d) et le préfet de police de Paris Laurent Nunez (g), lors d'une cérémonie marquant le 81e anniversaire de la libération de Paris, le 26 août 2025 à la préfecture de police à Paris ( AFP / Xavier GALIANA )
Gratifiant les policiers d'un "esprit de résistance contre la fatalité, contre le désespoir", il a jugé que c'était "une flamme d'espoir, la flamme de l'espoir de protéger les plus vulnérables, de réparer notre société, de redresser notre pays".
"Cette flamme surgira des plus grands feux", a ajouté le ministre dans la cour d'honneur de la préfecture de police, face aux plus hauts responsables de la police et de la préfecture, aux élus dont la maire de Paris Anne Hidalgo et à nombre de personnalités parmi lesquelles l'ancien Premier ministre Michel Barnier.
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