
Alexandre Loukachenko et Vladimir Poutine en république de Carélie le 26 juillet 2024. ( POOL / ALEXANDER KAZAKOV )
Les sanctions - à savoir un gel des avoirs et une interdiction de séjour dans l'UE -, concernent désormais 261 individus et 37 entités, a précisé dans un communiqué le Conseil de l'UE, l'institution représentant les 27 pays membres.
La raison : leur implication "dans la répression interne et les violations des droits humains" au Bélarus. Ce lundi 5 août, l'Union européenne a renforcé ses sanctions contre ce pays en ajoutant les noms de 28 personnalités à une liste d'individus interdits de séjour dans l'UE.
Il s'agit d'une vaste liste noire établie à partir d'août 2020, après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko. Ce dernier et des membres de sa famille comptent parmi les sanctionnés. Après les nouveaux ajouts, ces sanctions - à savoir un gel des avoirs et une interdiction de séjour dans l'UE -, concernent désormais 261 individus et 37 entités, a précisé dans un communiqué le Conseil de l'UE, l'institution représentant les 27 pays membres.
Vague de répression
Parmi les 28 personnalités qui rejoignent la liste figurent des magistrats, procureurs, responsables du système pénitentiaire, ainsi que des figures connues des médias, dont Irina Akulovich, patronne de l'agence de presse nationale BelTA, et le présentateur télé Nikita Rachilovsky. "Ces propagandistes du régime ont volontairement fourni au public biélorusse de fausses informations sur la répression perpétrée par les autorités de l’État, (...) et encouragé la haine envers l’opposition démocratique et la société civile", ajoute le communiqué des Vingt-Sept.
Depuis la réélection d'Alexandre Loukachenko il y a quatre ans, la Bélarus a connu une vague de répression de la contestation qui a conduit en prison plus de 1.400 opposants politiques, tandis que des milliers d'autres personnes ont fui le pays, selon l'organisation de défense des droits Viasna. Alexandre Loukachenko est un soutien et proche allié du président russe Vladimir Poutine, et d'autres sanctions de l'UE ont aussi été décidées après le début de l'offensive russe en Ukraine en février 2022. Minsk est notamment accusé par l'UE d'avoir permis à la Russie d'utiliser son territoire, notamment pour ses forces se dirigeant vers Kiev.
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