L'opération séduction se poursuit à tribord pour Emmanuel Macron et son entourage. À un an de la prochaine élection présidentielle, le parti de la majorité continue de profiter des élections régionales pour ratisser à droite et convaincre que, sur bien des terrains, LR et LREM ont plus que deux lettres en commun. D'abord en Paca, quand avec une joie non dissimulée Jean Castex annonce accepter la « main tendue » du président sortant Renaud Muselier (LR) et que la liste de la majorité présidentielle se retire à son profit. Un mauvais coup porté au parti de droite, tentant de pousser ses pions dans la recomposition de l'échiquier politique, avant la présidentielle.
Les mignardises d'Édouard Philippe
Avec cet accord, dont « personne ne doute qu'il a été visé par l'Élysée », Emmanuel Macron « veille à ce que le champ de ruines des oppositions reste un champ de ruines et ne permette pas une reconstruction », analyse pour l'Agence France-Presse Gaël Sliman, président de l'institut Odoxa. En particulier une reconstruction de la droite, qu'il « craint le plus », car « sans l'affaire Fillon, la présidentielle de 2017 était gagnée pour elle ».
Et, comme l'a remarqué le HuffPost, l'opération suit son cours à travers un autre proche du chef de l'État, Édouard Philippe, cette fois-ci dans la région Pays de la Loire. Le samedi 12 juin, il est un peu plus de 17 heures quand le candidat LREM à la région,
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