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Réforme des retraites : les baisses de production d'électricité s'intensifient fortement
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/01/2023 à 17:32

Le gestionnaire du réseau électrique RTE observe jeudi 19 janvier "une baisse de 5.000 MW", soit "environ l'équivalent de deux fois la consommation de Paris", et envoie aux grévistes "un message qui demande l'arrêt des baisses".

( AFP / LOIC VENANCE )

( AFP / LOIC VENANCE )

Une réforme controversée qui impacte jusqu'à la production d'électricité. Les baisses de production d'électricité organisées par des agents EDF pour contester le projet gouvernemental sur les retraites se sont en effet fortement intensifiées ce jeudi 19 janvier, jour d'une vaste mobilisation nationale.

"C'est le début de la lutte jusqu'au retrait!!", écrit la fédération CGT Mines Energie dans un tract sur les réseaux sociaux, annonçant "plus de 7.000 MW de baisse de production sans aucun impact sur les usagers" . "C'est énorme : on ne lâche rien!!", ajoute le tract de la fédération nationale des mines et énergie FNME CGT.

Les agents EDF, dont le régime spécial de retraite doit disparaître pour les nouveaux embauchés si la réforme est adoptée, avaient débuté les baisses de production dès mercredi soir, notamment sur les barrages du Cheylas (Isère), de Pied-de-Borne (Lozère) ou des Sallèles (Ardèche). Les réacteurs nucléaires français produisent entre 900 et 1.450 MW d'électricité.

" À partir du moment où il y a des grévistes, il y aura une baisse de production", a justifié Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, jeudi matin sur BFMTV. "Qui dit baisse de production au niveau de l'énergie ne veut pas dire coupure mais baisse de production. Avant que des baisses de production arrivent à des coupures, il faut un certain temps", a-t-elle assuré.

Le gestionnaire du réseau électrique français RTE observe pour sa part "une baisse de 5.000 MW, environ l'équivalent de deux fois la consommation de Paris" au point d'envoyer aux grévistes "un message qui demande l'arrêt des baisses". "Cela ne devrait pas baisser plus bas", a précisé à l'AFP RTE, entreprise de service public chargée d'assurer la sécurité de l'approvisionnement en électricité.

Un appel dénoncé par Céline Verzeletti. "En matière de répression syndicale, ils sont très forts, je ne me fierais pas à leurs propos", a-t-elle fustigé. "Les salariés qui exercent leur droit de grève, forcément que ça a un impact sur l'économie", a-t-elle ajouté.

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13 commentaires

  • 20 janvier 12:22

    Vous souvenez-vous des manifs contre la loi Travail ? Les syndicalistes en grève, donc hors de contrôle hiérarchique, se permettaient de manipuler la puissance des réacteurs nucléaires. Qui a dit "dangereux" ? J'ai interrogé l'ASN, elle m'a écrit que la sécurité des centrales c'est le domaine du Ministère de l'Intérieur (sic).


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