( AFP / ERIC PIERMONT )
La décision de la cour d'appel de Paris concernant le plan de sauvegarde accélérée du groupe Altice France, maison mère de SFR, contesté par le CSE et deux syndicats du groupe, sera rendue le 2 décembre.
Lors d'une audience qui s'est tenue mardi, la direction du groupe et le CSE, ainsi que l'Unsa et la CFDT, syndicats représentatifs chez SFR, se sont opposés au sujet de la réduction de dette massive du groupe, mise en œuvre début octobre.
Les représentants des salariés avaient formé un recours contre la validation en première instance de ce plan, destiné à faire passer la dette du groupe de plus de 24 milliards à 15,5 milliards d'euros.
Lors de l'audience, l'avocat général a requis le rejet de l'appel formé par le CSE du groupe et les syndicats, évoquant une restructuration "purement financière".
"Le ministère public fait encore une fois un déni de réalité", a regretté auprès de l'AFP Olivier Lelong, délégué syndical central CFDT.
La direction d'Altice France n'a pas souhaité s'exprimer à l'issue des débats.
Les représentants du personnel reprochent notamment au plan de faire peser sur les filiales du groupe, notamment SFR, la dette contractée par la société mère. Ils dénoncent également un "projet de démantèlement" et expriment des craintes vis-à-vis de l'emploi en cas de vente de SFR, qui compte 8.000 employés.
L'opérateur a fait l'objet mi-octobre d'une offre de rachat de ses principaux actifs de la part de ses trois concurrents sur le marché français, Bouygues Telecom, Free et Orange, pour 17 milliards d'euros.
L'offre avait été rejetée dès le lendemain par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs.
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