C'est un problème de transmission posé devant le tribunal correctionnel de Guéret, dans la Creuse. Pas mécanique, le bolide, aux dernières nouvelles, tournait très bien. Mais successorale : il est question d'une bataille d'héritage autour d'une Ferrari GTO 1964, une des voitures les plus rares et les plus chères au monde. Estimant que son père la lui avait donnée de son vivant, Patrick Bardinon l'a cédée, en 2014, à un Taïwanais de New York, sans en avertir ses frère et s?ur avec qui il est aujourd'hui en procès. Prix de vente : 46,5 millions de dollars !
Tout commence en avril 2014. Jean-François Bardinon porte plainte après avoir constaté la disparition, dans le musée familial créé par son père, décédé en 2012, de la GTO 1964 qui s'y trouvait exposée. À Saint-Avit-de-Tardes, l'affaire fait grand bruit : voilà des décennies que Pierre Bardinon, un richissime homme d'affaires ayant fait fortune dans le cuir et la fourrure, entreposait son trésor dans cette petite ville de Nouvelle-Aquitaine, où il avait également créé un circuit, le Mas du Clos, fréquenté en entraînement par les plus grands pilotes.
Certificat d'immatriculation ne vaut pas titre de propriété
Après avoir acquis puis revendu des voitures de course parmi les plus prestigieuses, la GTO 1964 était, à la mort de l'industriel, la pièce maîtresse de sa collection connue dans le monde...
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