Lorsque Luca de Meo prend les rênes de Renault, en juillet 2020, dont il quittera la direction générale le 15 juillet 2025, le constructeur français est au plus mal. L'arrestation de Carlos Ghosn, fin 2018, a plongé le groupe dans une crise sans précédent, suivie du limogeage de son successeur, Thierry Bolloré. Le défi qui attend ce polyglotte italien, qui a relancé chez Fiat la 500 et fait de Seat une poule aux œufs d'or au sein de Volkswagen, semble insurmontable.
Luca de Meo : « Je peux douter, mais je décide vite » « J'en suis à un stade de ma vie où je me demande ce qui peut me motiver jusqu'à 65 ans. Il y a deux choses : d'abord, me retrouver dans des situations qui paraissent impossibles à résoudre ; ensuite, développer des organisations et créer des leaders », nous confiait-il en septembre 2020 pour sa première interview à la tête de Renault. Six ans plus tard, le bilan est positif malgré quelques ratés. En dépit de son départ forcé de Russie, où il a abandonné sa pépite Lada, Renault a retrouvé de sa superbe.
Les nouveaux modèles de la RenaulutionDès janvier 2021, de Meo lance son plan Renaulution, alors accueilli avec un certain scepticisme. Sa stratégie s'articule autour de trois axes : l'assainissement financier, déjà commencé par l'ex-directrice financière Clotilde Delbos, le renouvellement des modèles et la réinvention technologique.
Le renouveau produit est aujourd'hui
... Source LePoint.fr
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