
Quel avenir pour le football syrien ?
Durant ses 24 années passées au pouvoir, Bachar al-Assad n’a cessé de faire de la propagande, et le football n’a pas dérogé à la règle. La chute de ce régime autoritaire a été perçue comme une délivrance par le peuple syrien et ses amoureux de ballon rond, qui espèrent désormais voir les Aigles retrouver des ailes.
Le dimanche 8 décembre 2024 restera à jamais une date gravée dans l’histoire de la Syrie et du Moyen-Orient. Après plus de 20 années de règne (54 au total si on compte celui du père, Hafez al-Assad), Bachar al-Assad a été chassé de son trône par les rebelles, sous la tutelle de Mohammad El-Bachir et du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), classé comme terroriste par l’ONU. Dans les rues syriennes, d’Alep à Damas en passant par Hama, les scènes de liesse se multiplient, dans un pays qui a vécu la terreur et la barbarie durant plus d’un demi-siècle. « Ça fait très longtemps que je n’avais pas vu autant de joie et de sourires sur les visages. Quand j’ai appris que c’était la fin du régime al-Assad, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer » , explique au téléphone Mahmoud*, encore ému. Ancien arbitre international syrien contraint à l’exil, il ne peut s’empêcher de dévier d’emblée sur son amour de toujours, le football. Sur la côte méditerranéenne orientale, le football rime ces dernières décennies avec corruption et propagande : « Pour avoir été dans le système de l’intérieur, j’ai vu comment le clan al-Assad a utilisé notre football pour des fins politiques. C’est la fin d’un système mafieux. »
Syrian rebels are playing football with the head of Hafez Assad, Bashar Assad's father. pic.twitter.com/5hATmZIFCp…
Propos de Orwa Kanawati, Ziad Majed et Mahmoud (*prénom modifié à sa demande) recueillis par TP.
Par Tristan Pubert pour SOFOOT.com
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