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Quand les «grands fauves» dominaient le capitalisme français
information fournie par Le Point 27/05/2021 à 10:56

Soudain, cela a fait « cric-crac-boum ». À l'hôtel Lambert, situé sur la pointe de l'île Saint-Louis, David de Rothschild étouffe un fou rire. En cette belle soirée parisienne de 1999, un de ses invités, Michel François-Poncet, patron de Paribas, est à terre. La petite chaise dorée, fine et recouverte de garniture bordeaux, a cédé sous le poids du colosse. Michel Pébereau, numéro un de BNP, et un des autres convives, ose une boutade pour détendre l'atmosphère : « Ça commence bien ! » ; ces deux-là, Pébereau et François-Poncet, sont engagés depuis quelques semaines dans une bataille boursière sans précédent qui passionne le Tout-Paris et suscite la curiosité de leurs camarades de dîner. Que du beau monde chez David de Rothschild. Que des hommes. Moins d'une trentaine. Ils occupent les postes les plus prestigieux du milieu des affaires français ; ils sont tous – plus ou moins – copains. Depuis 1984, ils se retrouvent une à deux fois par mois autour de bonnes bouteilles, au sein d'une structure très discrète et informelle, dénommée Entreprise et Cité. La « bande à Bébéar », les surnomme-t-on. Car tout est parti de Claude Bébéar, l'emblématique patron d'Axa, comme le raconte Christophe Labarde dans son passionnant livre enquête Les Grands Fauves (Plon). C'est au moment même où il crée la marque Axa et que le socialisme domine le pays que Bébéar a l'idée de constituer ce petit groupe

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