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Quand des policiers français s'armaient chez l'ETA
information fournie par Le Point 16/01/2020 à 18:59

Quand l'ETA a rendu les armes, elle n'imaginait sans doute pas un tel scénario. Depuis octobre 2011, l'organisation séparatiste basque s'est engagée à renoncer à la lutte armée et entre 2017 et 2018, a livré son arsenal ? ou du moins une partie de celui-ci ? aux autorités françaises. La police de Bayonne a ainsi reçu des informations sur la localisation de plusieurs de ses caches.Une procédure a alors été ouverte et ces armes devaient être détruites, pour une partie d'entre elles. Les autres devaient être conservées pour vérifier si elles n'avaient pas servi notamment à des règlements de comptes. C'est dans ces stocks d'armes que des policiers ont puisé. Environ 80 détonateurs, des pistolets mitrailleurs M4, une kalachnikov, des 357 Magnum. Au total, plus d'une centaine d'armes et des munitions. Selon l'inventaire, le repaire renfermait également des armes saisies dans le cadre d'affaires de droit commun, type banditisme.Des armes cachées dans un préfabriquéUn gardien de la paix de la police nationale, détaché chez les démineurs de la protection civile, a transféré les armes à son commandant qui les a cachées dans un préfabriqué du centre de déminage d'Arras, dont il était le responsable. Elles n'ont jamais été détruites comme le prévoyait le protocole.Lire aussi « Les policiers sont moins formés et moins encadrés qu'avant » Après une enquête de la police judiciaire de Lille et de l'IGPN, le parquet...

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