Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Qu’est-ce que le « CumCum », cette escroquerie dont sont soupçonnées cinq banques françaises ?
information fournie par Le Point 29/03/2023 à 20:25

150 milliards d'euros de fraude fiscale, dont 30 en France, cinq établissements ciblés dans l'Hexagone... Les banques françaises dans l'œil du cyclone du « CumEx Files », révélé dans un premier temps en 2018. Sont concernées la Société générale, BNP Paribas, Natixis, HSBC et Exane, une filiale de BNP-Paribas spécialisée dans les investissements financiers. Toutes ces banques auraient utilisé la technique du « CumCum », pour éviter de payer certains impôts en France.

Voici la définition exacte du Parquet national financier : « La fraude CumCum consiste pour un actionnaire étranger d'une société cotée en France à transférer temporairement, les jours qui précèdent et suivent le versement du dividende de l'entreprise, les titres qu'il détient à un établissement bancaire français », afin d'« éluder le paiement de la retenue à la source appliquée sur le paiement du dividende ». Un client étranger doit en effet faire l'objet d'une retenue de ses dividendes de 17,2 à 30 % selon le pays de résidence. Un paiement d'impôt qui n'est plus effectif si l'entreprise qui détient les actions est française.

Finance : 8 leçons à tirer des crises passées

C'est donc l'objectif du « CumCum » : faire en sorte qu'au moment du versement des dividendes, ce sont des banques françaises qui soient propriétaires des actions, pour contourner les impôts français (et donc la loi), avant de rendre ces titres

... Source LePoint.fr

2 commentaires

  • 29 mars 21:08

    150 milliards de fraude, dans d'autres articles ont parle de 50 milliards, et dans d'autres encore de 1 ou 1,5 milliards pour ce qui concerne la France. Et encore on n'est pas vraiment sûr que ce soit illégal tellement c'est compliqué. Donc a l'arrivée ça fera quelques millions (au mieux) récupéré par le fisc. Mais, bon, en pleine réforme des retraites agiter une fraude à 150 milliards, ça peut payer. Le PNF montre une fois de plus son habileté dans le choix des dates.


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi