Il aura fallu une accumulation de polémiques sans précédent pour susciter une réaction politique. Alors que l'entreprise Shein est accusée d'atteinte à l'environnement, de mauvaises conditions de travail, de détournement des données… de longue date, un signalement de l'UFC-Que choisir sur les dangers de l'enseigne pour la santé, mais aussi la découverte de poupées sexuelles à caractère pédopornographique et d'armes en vente sur la plateforme ont enclenché un mouvement de résistance, à la veille de l'installation du géant asiatique de l'ultra-fast fashion au BHV, à Paris.
Le 5 novembre, sur instruction du Premier ministre, le gouvernement engageait une procédure de suspension de Shein « le temps nécessaire pour que la plateforme démontre aux pouvoirs publics que l'ensemble de ses contenus soient enfin en conformité avec nos lois et règlements », précise sur son site le ministère de l'Économie, ajoutant qu'un « premier point d'étape devra être fait par les ministres dans les 48 prochaines heures ».
« Shein renvoie à un modèle de société qui ne correspond pas à nos valeurs »La plateforme chinoise, fondée en 2012 et désormais basée à Singapour, a indiqué avoir pris acte de la décision du gouvernement. Elle assure avoir initié sa propre suspension en France et souhaite « engager dans les plus brefs délais un dialogue avec les autorités françaises […] La sécurité de nos clients et l'intégrité
... Source LePoint.fr
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