Le ministre de l'Économie et de la Relance, Bruno Le Maire, a confié une « conviction personnelle » jeudi, à l'occasion de la présentation du plan de relance par le Premier ministre et son équipe : « La France sortira plus forte de la crise qu'elle n'y était entrée. » Le ministre compte sur ce plan de 100 milliards d'euros sur deux ans, baptisé France Relance, dont le soutien européen a été âprement négocié, pour renforcer enfin la compétitivité française.
D'où la baisse des impôts de production de 10 milliards d'euros de façon pérenne. « La France, depuis 20 ans, se repose sur ses lauriers. […] Nous n'avons pas su ouvrir de nouvelles filières industrielles. Il est temps de passer à autre chose, c'est le sens de ce plan de relance », a-t-il lancé en citant les batteries électriques des voitures, l'hydrogène vert, ou encore le traitement des déchets.
« Relocaliser, c'est possible »
Avec les crédits d'investissement que l'État compte mettre sur la table à travers le programme d'investissement d'avenir, ce sont, en tout, 35 milliards d'euros en deux ans qui seront mis sur la table pour augmenter la compétitivité industrielle française. Onze secteurs clés ont été retenus, dont le calcul quantique. « Relocaliser, c'est possible », a-t-il voulu convaincre, alors qu'une enveloppe d'un milliard d'euros sera consacrée à cet objectif avec 600 millions pour les entreprises qui présenteraient
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