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Pétrole : les cours du Brent et du WTI remontent atteignent leur plus haut depuis le début de l'année
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/08/2023 à 09:25

Ces derniers mois, l'Opep+ a tranché dans sa production pour faire remonter les prix. Une mesure prolongée pour les mois à venir.

( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / MARIO TAMA )

( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / MARIO TAMA )

Les cours du pétrole sont remontés affichaient mercredi 9 août leur niveau le plus haut depuis au moins le début de l'année, profitant à la fois du repli du dollar et du retour de l'appétit pour le risque, sur fond d'offre limitée de l'Opep+.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a gagné 1,60% à 87,55 dollars , un sommet depuis janvier. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, a pris 1,78% à 84,40 dollars , un plus haut depuis novembre 2022.

Le cours du baril texan "est au plus haut depuis la décision de l'Opep+ de couper sa production de 2 millions de barils en novembre ", a commenté Robert Yawger de Mizuho Securities. La production du groupe Opep+ (l'Opep et ses alliés) a d'ailleurs atteint en juillet son plus bas niveau en près de deux ans, selon une enquête Platts de S&P Global.

Le mois dernier, la production de Ryad a été ramenée à 9,05 millions de barils par jour, au plus bas depuis juin 2021, sur un total de 40,4 millions de barils de brut par jour dans l'alliance de l'Opep+. L'Arabie saoudite a en outre annoncé la semaine dernière la prolongation de ses réductions volontaires de production d'un million de barils par jour jusqu'à septembre. La Russie a divulgué dans la foulée une réduction de ses exportations de pétrole de 300.000 barils par jour.

Guerre en Ukraine, économie chinoise, repli du dollar...

Les cours du pétrole profitaient aussi du retour de l'appétit pour le risque des investisseurs et du repli du dollar, après qu'un responsable de la Réserve fédérale américaine a estimé mardi que les taux de l'institution pourraient rester stables lors de la prochaine réunion, en septembre.

Les achats de pétrole, libellés en dollar, sont en effet plus attractifs pour les investisseurs utilisant des devises étrangères , la dépréciation du billet vert augmentant leur pouvoir d'achat.

Les tensions géopolitiques sur la Mer Noire instillaient aussi "de l'anxiété sur le marché qui se demande comment les cargos russes vont échapper au feu des Ukrainiens", a estimé Robert Yawger. "Cela commence à chauffer", a-t-il ajouté.

L'analyste signalait d'un autre côté les difficultés de l'économie chinoise après des données commerciales décevantes et l'annonce d'une évolution négative des prix (-0,3% pour l'indice CPI en juillet).

Enfin, aux États-Unis, si les réserves commerciales de brut ont augmenté la semaine dernière de 5,9 millions de barils -un rebond attendu après l'énorme ponction de 17 millions de barils sur les stocks la semaine d'avant-, les réserves d'essence ont, elles, décru de 2,7 millions de barils montrant une forte demande pour les carburants.

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