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Pénuries de pétrole et gaz : "Le pire est à venir" pour l'Europe, selon le ministre de l'Energie du Qatar
information fournie par Boursorama avec Media Services 23/05/2023 à 14:33

"La seule chose qui a sauvé l'humanité et l'Europe cette année a été un hiver chaud et le ralentissement de l'économie", a déclaré Saad al-Khabi, à Doha.

Saad Al-Kaabi, ministre de l'Energie du Qatar, le 31 août 2022, à Doha ( AFP / KARIM JAAFAR )

Saad Al-Kaabi, ministre de l'Energie du Qatar, le 31 août 2022, à Doha ( AFP / KARIM JAAFAR )

Le ministre de l'Energie du Qatar a averti mardi 23 mai que "le pire (était) à venir" pour les pénuries de pétrole et de gaz en Europe, affirmant qu'un hiver chaud avait permis d'éviter des difficultés plus importantes au cours des derniers mois.

Le riche émirat du Golfe, parmi les premiers exportateurs de gaz au monde, cherche à sceller des contrats de longue durée avec les Etats européens qui, pour la plupart, s'y sont longtemps refusés malgré leur quête effrénée d'alternatives aux hydrocarbures russes.

"La seule chose qui a sauvé l'humanité et l'Europe cette année a été un hiver chaud et le ralentissement de l'économie", a déclaré le ministre de l'Energie du Qatar, Saad Al-Kaabi, lors d'un forum à Doha.

Les pétrolières "diabolisées"

Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, les Européens redoutaient une pénurie de gaz en raison des sanctions contre Moscou et de la hausse des prix sur les marchés mondiaux.

"Si l'économie commence à s'emballer en 2024 à cause d'un hiver normal, je pense que le pire reste à venir", a-t-il estimé. Si "les leaders européens ont un vrai plan et se mettent à la table avec les producteurs, et qu'ils ne diabolisent pas les pétrolières et gazières, alors la réalité s'imposera et nous parviendrons à une solution raisonnable", a t-il ajouté.

Le Qatar s'est engagé à développer le champ North Field, qui contient les plus grands gisements de gaz naturel (GNL) au monde, afin de porter sa production à 126 millions de tonnes par an d'ici à 2027. L'ensemble de la production des champs North Field East et North Field South pourrait faire l'objet d'accords à long terme d'ici la fin de l'année, a déclaré M. Kaabi. "Il est possible que nous n'ayons plus de gaz provenant du NFE et du NFS d'ici la fin de l'année, en ce qui concerne les contrats à long terme", a-t-il assuré.

12 commentaires

  • 23 mai 16:16

    C'est vrai qu'ils leur faut des thunes pour payer les stades climatisés en plein désert !


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