Côté pile, Ali Bin Fetais Al-Marri, 54 ans, procureur général du Qatar depuis 2002, lutte sans relâche contre la corruption à la tête du Rule of Law and Anti-Corruption Center (ROLACC) à Genève. Il préside également l'Association internationale des autorités anti-corruption (IAACA). Enfin, il a été nommé représentant spécial auprès de l'ONU sur le dossier des « biens mal acquis ». Côté face, ce haut fonctionnaire, appartenant à une petite tribu du Qatar, les Al-Marri, ne possède (théoriquement) pas de fortune personnelle. Malgré tout, il a pu acquérir en 2013 un hôtel particulier de trois étages avenue d'Iéna à Paris pour 9,6 millions d'euros.Sollicité à plusieurs reprises par Le Point en février 2018, Ali Bin Fetais Al-Marri n'avait pas répondu à nos appels. Ce francophone, considéré comme l'un des principaux intermédiaires entre Paris et Doha, est pourtant une personnalité connue et appréciée en France.Un palais de luxe au bord du lacLa bonne fortune d'Ali Bin Fetais Al-Marri ne s'arrête pas à cet hôtel particulier. Le Point révélait que le procureur général possédait, via la société GSG Immobilier SA à Genève, une propriété route de Ferney, au Grand-Saconnex, dans le canton de Genève, acquise en 2015 pour 3,690 millions de francs suisses (3,321 millions d'euros). C'est justement cette propriété qui abrite le Rule of Law and Anti-Corruption Center, dont le bilan concernant la lutte contre la corruption est...
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