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Paris 2024 : la sécurité privée peine à recruter
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/12/2022 à 16:09

( AFP / THOMAS SAMSON )

( AFP / THOMAS SAMSON )

Pas moins de 25.000 postes sont encore à pourvoir pour assurer la sécurité des Jeux olympiques de Paris en 2024, selon l'Association des métiers de la sécurité.

À moins de deux ans des Jeux olympiques de Paris, la sécurité privée ne se porte pas très bien. "Nous allons devoir recruter massivement dans nos métiers", a déclaré Sofiane Boubeker, président de l'ADMS (Association des métiers de la sécurité), mercredi 28 décembre sur France 2.

Encore 25.000 postes restent à pourvoir pour la cérémonie d'ouverture de la compétition sportive, mais aussi la suite de son déroulement. Face à ce constat, l'ADMS est peu optimiste.

"À l'heure actuelle, on a déjà 30.000 postes à pourvoir, donc imaginez pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, mais également pour la protection de l'intégralité de l'évènement", déplore Sofiane Boubeker.

L'ADMS demande un assouplissement des règles de recrutement

Si l'ADMS salue les outils mis en place pour accélérer le flux durant les JO de Paris , elle maintient qu'ils ne seront pas une solution miracle aux difficultés de recrutement et au manque d'effectif.

" Nous aurons toujours besoin d'avoir un homme et une femme derrière, pour pouvoir opérer ces outils . Donc c'est une mesure, mais ça ne sera pas la solution miracle à tous nos problèmes".

Selon l'Association des métiers de la sécurité, la difficulté de recrutement est liée à un manque d'accessibilité aux outils numériques à des fins de formation. Sofiane Boubeker réclame donc un assouplissement des règles de recrutement d'agents dans la sécurité privée.

"Il faut impérativement que nous puissions ouvrir et réformer la façon dont on fait nos formations. On est au 21e siècle, il n'est pas normal que notre profession ne puisse pas avoir recours au digital , c'est-à-dire à la formation à distance, pour pouvoir former et attirer de nouveaux profils", affirme le président de l'organisation.

3 commentaires

  • 28 décembre 15:22

    Pourtant aucun diplôme n'est nécessaire, quand on vous dit que les gens ne veulent pas bosser...et qu'il est urgent de couper les aides à ceux qui ne bossent pas!


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